Film qui m'aurait surement vraiment intéressé il y a 30 ans par simple, banal, véniel effet d'identification : ah cette petite mise en ordre / mise en art des désarrois finadolescents d'une bobote (d'un bobo) bien elevée et cultivée vivant parmi les siens (aimants, bien élevés et cultivés avec quelques petites perfidies individualistes et traitresses) dans une grande ville (ah New York, ah Paris -- passons sur Sacramento qui passe beaucoup moins bien dans ce so chic noir et blanc.
Ce n'est pas absolement ennuyeux. Ce n'est pas laid. C'est sans enjeux pour le vieux con quinqua que je suis entre temps devenu. Et même si les comédiens s'en tirent très bien avec certaine fraîcheur, on est quand même, dans cette veine, assez loin des chavirements des premiers Carax, Desplechin et autres Jarmusch de grand vent.
Et vive les années 80