En lançant le film, je me souviens m’avoir dit qu’il allait sûrement accompagner ma sieste. Il faut dire que, gamin, je n’ai jamais joué avec des Gi Joe que je trouvais trop guerriers, leur préférant les Playmobil. D’ailleurs, je lance un appel solennel aux producteurs : à quand « les Playmobil le film » ? parce que voilà un film qui serait drôle et ferait travailler les marchands de perruques.
C’est amusant de remarquer qu’autrefois et grâce à Georges Lucas, les producteurs faisaient appel aux fabricants de jouets pour vendre des produits dérivés, les marchands de jouets ont aujourd’hui compris que c’étaient tout bénef’ de faire les films eux-mêmes sur leurs jouets.
Et ça donne des produits (peut-on vraiment appeler ces films différemment que « produits » ?) aussi alléchants qu’intéressants comme ces films sur des camions qui se transforment en robots ou encore l’autre, inspiré par la bataille navale. « What the fuck ! » Comme disent nos amis geeks anglophones.
GI Joe : une œuvre inspirée par des poupées pour garçons.
Le résultat est à la hauteur de nos espérances, c’est-à-dire quasi nul.
Mais pourquoi lui ai-je donné la moyenne alors ?
Parce que le film, aussi abracadabrantesque et inintéressant soit-il possède quelques passages drôles et surtout il a un casting de dingue. J’étais très content de retrouver Saïd Taghmaoui dans le rôle du geek, un rôle très bien composé et très drôle.
Et c’est pas tout, on peut y voir : Channing Tatum, Jonathan Pryce, Dennis Quaid, Brendan Fraser, Joseph Gordon-Levitt, Marlon Wayans, Adewale Akinnuoye-Agbaje. Excusez du peu !
Donc ça fait boum badaboum dans tous les sens, le casting est très bon, certaines scènes sont drôles. Je n’ai pas bien compris en quoi ça allait aider à vendre des GI Joe mais ça m’a tenu éveillé à l’heure de la sieste.