Je n'hésiterai pas à mettre ce film dans un Top 10 personnel. Et je vous entend d'ici grogner "Ah mais comment tu peux aimer un film pareil, c'est du 100% Hollywood c'est que de l'action, les acteurs sont mauvais, blablabla !!!!".
Mais dites-moi plutôt quelque chose que je ne sais pas à propos de ce film.
Evidemment que le film est un pur produit hollywoodien, surfant sur la vague du premier "Transformers" avec les figurines G.I. Joe de Hasbro, plus tard popularisé en série d'animation pour petit garçon voulant s'engager dans l'armée. Le réalisateur choisit, Stephen Sommers, qui est connu pour La Momie, un modèle du film d'aventure contemporain, mène l'histoire tambour battant, d'action en action, mêlant des dizaines de citation à d'autres films, parfois les siens (la Momie surtout).
Les acteurs, tous d'univers différents, s'en donnent à coeur joie dans leur rôle : Jonathan Pryce en président, Arnold Volsoo sifflotant, Dennis Quaid en roublard, Brendan Fraser en apparition surprise, même Joseph Gordon-Levitt et Christopher Eccleston sont de la partie ! Les incohérences scénaristiques sont à hurler de rire (eh oui, un accélérateur de particules nucléaires juste sous Paris), le tout s'en se prendre la tête (une base secrète en Egypte, c'est plutôt cool en fait). La musique d'Alan Silvestri maintient le rythme, les effets spéciaux sont kitsch mais efficaces.
G.I. Joe : le Réveil du Cobra est un plaisir coupable, un film de pop-corn et de dimanche pluvieux, à regarder en toute légèreté, à la fois chef-d'oeuvre et nanar.