Intro
Depuis que Michael Bay a réussi le pari de rendre crédible nos petits Transformers d'entant c'est au tour de Stephen Sommers (la Momie 1 et 2, Van Helsing...) d'y mettre son grain de sel avec « G.I Joe ». Après les succès absolument phénoménaux des deux premiers Transformers, il semblait tout à fait logique qu'HASBRO propose à la Paramount d'adapter ses « G.I Joe » au cinéma.

Ne perdons pas de temps sur le pitch du film, un grand méchant écossais veut mettre à mal l'humanité, pourquoi ? Pour que le monde éprouve la plus grande peur qu'il n'ait jamais connu TIN tin ! Voilà la base du scénario de « GI-Joe », il est clair que de toute manière le film ne s'adresse en majeure partie qu'à un très (très) jeune public tant certaines séquences font penser aux films d'aventure ou de monstres des années 80's 90's. Il faut voir l'une des scènes finales pour le croire, Stephen Sommers n'a pas cherché à comprendre et assume complètement ce premier degré qui en fera sourire plus d'un.

Réalisation :
Mais en ce qui nous concerne, nous ne venons pas voir « GI-Joe » pour son scénario, ni même pour ses dialogues mais pour espérer y trouver un côté fun, décalé et de grosses séquences d'action. De l'action, il n'en manque pas : le film est suffisamment bien rythmé et la séquence dans Paris vaudra à elle seule votre place de cinéma, tout simplement énorme ! En fait c'est bien simple : imaginez tous les ingrédients qui composent une séquence d'action, tout ce qu'il est possible de réaliser à l'heure actuelle en terme d'effets spéciaux, qu'un réalisateur secoue bien le tout comme il faut et vous l'envoie en pleine tronche en prenant bien soin de ne pas gâcher une seule goutte, ce qui vous donne au final, UN JOYEUX BORDEL. Des voitures qui voltigent, des monuments historiques qui s'écroulent, une course poursuite dans un Paris plein d'embouteillages, un ninja qui s'accroche sur le toit d'un Hummer qui ce transforme en char d'assaut et qui envoie des missiles, deux mecs en combinaisons « super cheap » qui courent comme des tarés à 80km/h... Oui, « GI-Joe » est un foutoir pas possible à l'image de son découpage narratif (une présentation des personnages en roue libre) ses déluges d'effets spéciaux parfois un peu bancals, mais qu'importe le plaisir, coupable ou non, est bien présent.

Si le début du film m'a fait tout de même un peu peur, on se retrouve par la suite comme des gosses à voir Duke et Ripcord courir avec leurs combinaisons accélératrices, foutre un bordel pas possible dans notre capitale, à voir des acteurs avec un jeu supra-théâtral au premier degré (Dennis Quaid dans le rôle du général Hawk est assez hilarant), de l'humour, une bonne instru' composée par Alan Silvestri (Predator, Retour vers le futur...) de bonnes grosse scènes d'action sous un déluge de SFX qui s'apparentent parfois à de la bouillie visuelle, des personnages que l'on appelle « Storm Shadow », « Snake Eyes » ou « Destroo »... C'est clair, « GI-Joe », au même titre que Transformers nous rappelle qu'un beau jour on a tous eu 10 ans.

Par Vincent N.Van
madealone
6
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le 20 févr. 2011

Critique lue 244 fois

Vincent N.Van

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