Galaxy Quest est un film américain sorti en 1999 et réalisé par Dean Parisot. Dans cette comédie Space Opera l’imaginaire et le réel se confrontent : d'anciens acteurs de la série Galaxy Quest ,une série de science fiction fictive parodie de l'univers de Star Trek, se retrouvent embarqués dans l'espace pour aider des extraterrestres convaincus que leur série était en réalité un documentaire retraçant leurs aventures. Si le film est avant tout une parodie il est aussi un hommage à l'univers créé par Gene Roddenberry.
La parodie de Star Trek et de son Fandom
Le film s'ouvre sur la fin d'un épisode de Galaxy Quest qui reprend les codes d'un épisode de Star Trek. Décors en cartons, comédiens en combinaisons moulantes et jeu d'acteur approximatif sont donc au rendez-vous. Tim Allen (le commandant Peter Quincy Taggart/ Jason Nesmith dans le civil) nous offre même une punch-line Trekkienne : « ne jamais baisser les bras, ne jamais se rendre » dont le ridicule prête à sourire. C'est grâce à un travelling arrière que l'on découvre l'endroit où était projeté le fameux épisode de Galaxy Quest : une convention de science fiction. C'est alors que l'on rencontre les « Questers » venus assister à la projection, l'occasion de se moquer des Trekkies. À l'écran : des fans déguisés en leurs héros favoris, des jeunes femmes qui tombent en émoi à la rencontre du commandant du NSEA Protecteur (le vaisseau de la série) et surtout les fans Hardcore qui en viennent à poser des questions sur la physique du vaisseau aux acteurs de Galaxy Quest qui, bien sur, sont bien loin des personnages qu'ils incarnaient.
Une lettre d'amour cachée à l'univers de Star Trek
Galaxy Quest aurait pu facilement tomber dans la parodie potache en exploitant les nombreux clichés de la série Star Trek et en s'en moquant durant 1h30. Cependant cette erreur est évitée notamment grâce à des personnages attachants unis par une cohésion forte. Ainsi quand Alan Rickman (Alexander Dane/ Pr Lazarus) se lance dans un grand monologue racontant ses anciens succès au théâtre, ses compagnons marmonnent ses dires pendant qu'il radote, l'air exaspéré mais complice. De plus l'amour du matériel d'origine et la connaissance de celui-ci crève les yeux. Le film rend même hommage à la scène mythique dans laquelle James T Kirk se bat contre un homme lézard en lui lançant des rochers. Ici Jason Nesmith se retrouve aux prises avec un monstre fait de roches dans un combat épique rempli d'effets spéciaux.
Si Galaxy Quest parodie l'univers de Star Trek, il le fait avec les meilleures intentions en rendant hommage au matériau d'origine. Le prouve des personnages réalistes conscients des aspects parfois ridicules de leur série.