Des hommes et des monstres

Cher Gareth, j'aime les films de monstres, le savais-tu ?

Probablement pas puisqu'il ne s'agit que d'un simulacre d'échange épistolaire. Mais j'ai décidé d'adopter cette forme déjà surexploitée pour faire mon coming-out : à partir d'aujourd'hui et surement pour un lointain futur, je suis un fanboy !

Love xxxxx

Sérieusement, que dire de ce film ?

-Casting excellent (Aaron Taylor-Johnson convaincant, Bryan Cranston émouvant, Ken Watanabe en sensei qui lance des proverbes écolo et ça fait pas cliché)
-B-O admirable (Alexandre Desplat)
-Très bien rythmé, bon découpage du film
-Image et photographie dantesque, sublime, jouissif (littéralement, il me semble avoir joui derrière mes lunettes 3D)
-La 3D est bien intégré dans l'ensemble (bien que je sois plutôt rebuté par la 3D en général)

SPOIL (mais léger)
D'aucun pourrait critiquer le scénario, le trouvant pauvre ou n'ayant pas la portée de certains de ses prédécesseurs nippons. A mon goût, il n'y a rien à jeter. Godzilla est ici simplement en tant que Deus ex machina, mais porté par l'imagerie presque onirique de la réalisation de Gareth Edwards, on touche réellement au divin devant la bête !

Que retenir ?

Godzilla tient la double casquette de reboot et d'adaptation. Pari risqué. Pari réussi.
Vous aimez les monstres : allez voir Godzilla.
Vous aimez Monsters (de Gareth Edwards) allez voir Godzilla.
Vous aimez prendre des claques visuelles : allez voir Godzilla.
Vous aimez la savoyarde : allez à la pizzeria.

Tous n'aimeront pas, c'est certain, regretteront l'occidentalisation du Kaiju ou les relations homme-monstre-nature. Nous, les autres, suivront de très près Gareth Edwards, attendant avec impatience Monsters 2.