L’or brille même dans la boue.
Après l'héritage de l'entreprise de son père, Kenneth n'a qu'une seule idée en tête, faire prospérer cette entreprise en trouvant de l'or.
Je suis tombé sur ce film complètement au hasard. Je souhaitais visionner Gold avec Maisie Williams. On peut dire que c'est loupé. Mais quand je débute un film je le termine.
Ce n'est pas si désastreux que l'on pourrait le penser. On s'attend à un scénario assez classique avec une trame : idée du héros, progression dans son idée, déception, revalorisation, résultat positif. Même si le scénario suit en partie cette trame, la réalisation essaie d'en déroger et de surprendre son spectateur. C'est en quoi principalement il est surprenant.
Il est également développé l’environnement du personnage. On peut assister à de très beaux plans d'ensembles sur les forets Indonésiennes. On se rapproche, et on se rend compte petit à petit que le monde du héros n'est pas aussi simple que cela. La pluie, la boue, les maladies, les individus, tout devient compliqué et met son rêve à toute épreuve. Le spectateur est ainsi encré dans ce monde et ressent de l'empathie. Le problème c'est que cela n'est qu'éphémère. Étant donné que l'ensemble de ses problèmes sont survolés, il n'y a pas d'évolution dans les émotions du spectateur.
En ce qui concerne notre héros, Matthew McConaughey, il fait le travail. C'est à dire qu'il joue son rôle correctement. On croit en ses émotions et cela nous permet de ne pas décrocher du film. Malgré cela, ça performance ne nous transcende pas. On n'est pas ébahi par ce qui se passe. Le spectateur suit l'histoire et ne la perd pas, c'est le principal.
En somme, Gold n'est pas captivant mais fait son travail.