Changement de metteur en scène après deux premiers opus réalisés par Terence Young, c'est désormais Guy Hamilton qui prend les commandes de la franchise pour ce savoureux Goldfinger, peut-être le meilleur Bond de la période Connery. Plus d'action mieux découpée, plus d'humour mieux dosée, plus de Bond girls plus... dénudées, plus de tout en fait jusque dans un humour sexuellement référencé encore plus assumé : Bond, pris au piège, voit ainsi son entrejambe menacée par l'avancée inquiétante d'un laser ultra-puissant capable de couper du métal (la scène donne d'ailleurs lieu à un amusant jeu sur le hors-champ où Hamilton joue avec les bords cadre pour alimenter son suspense) et son mano a mano avec Pussy Galore dans une grange se termine allongés dans la paille, après quelques épaulés-jetés du plus bel acabit. Et, toujours, cette musique envoûtante de John Barry, qui explose ici les compteurs, avec ses cuivres puissants et ses langoureuses nappes de cordes qui font encore aujourd'hui sa renommée.
BRD ZB France Fox
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0058150/?ref_=nv_sr_srsg_0