Comme il est vilain ce titre. Il est vilain, il catégorise d'emblée, bam, il enferme toute possibilité de dialogue, il censure la possibilité d'un autre avis. Ah non, vraiment, il faudrait vraiment le changer ce titre. Et bien que le réalisateur défende l'originalité de ton concernant son oeuvre - et que ça se voit par endroit en plus, je vais quand même le garder, ce titre très évocateur de la maladie infantile du cinéma, à savoir un cinéma de concept et de divertissement plutôt qu'un cinéma qui fait un chouia plus iconoclaste et recherché. Je n'en demande pas beaucoup mais je fais l'aumône de quelques pièces de réflexions qui me feraient songer - ô ciel ! - qu'on ne me prenne pas pour un mou, et ce quel que soit le ton qu'on prend avec moi.


Démagogie


Très franchement, je me suis senti comme un allemand à Disneyland... Comme un djihadiste dans la toundra... Comme un nourrisson dans une église catholique. On pourrait continuer longtemps comme ça tel un sketch de Florence Foresti. Je ne me suis senti pas vraiment à ma place devant Good Luck Algeria. A priori il n'y a pas de gêne à ce qu'on mette un guépard dans l'enclos réservé aux flamands roses (clin d'oeil de loin à Zootopia qui a récemment repris le thème idéaliste de la réussite méritocratique) mais pour autant les choses ne sont pas tout à fait à leur place et, du coup, les contrastes socioculturels et géographiques (ou même géopolitiques, comme le très contrasté et inoubliable Persépolis) propres au besoin comique proposé résonnent à la fois comme une mine d'or (puisque c'est le propre de l'humain que de partir à la rencontre des autres parties de l'humanité - wah c'est beau) mais ils résonnent aussi comme la reproduction fidèle et divertissante des clichés, autrement dit l’avènement de l'auto-stigmatisation (l'auto-stigmatisation des comportements socio-culturels étant vérifiables sur le terrain selon certaines personnes extérieures au groupe social). Et des films de cette souche (française ?), on peut en faire à la pelle tant que cela sied à la comédie bateau : après un sudiste chez les ch'tis, après les ch'tis qui gagnent au loto, voici un algérien à Innsbruck. Quid du français dans la jungle ? Ah bah non ça passe pas. Ça marche toujours dans l'autre sens. De près ou de loin, quand on regarde l'affiche, franchement, c'est le même pâté de chameau. Pourquoi pas papy et mamy dans une start-up (ça a été fait) ou un multimilliardaire dans une mine de coltan (ça reste à faire... hmm, quoique en y réfléchissant bien... Un prince à New York...) ? Non seulement je ne me suis pas senti à ma place devant les sornettes permanentes de cette trajectoire immigrée - j'y reviendrai - mais en plus j'ai le vague sentiment que, pour avoir mis quatre ans à pondre un scénario que je considère comme étant très calibré pour plaire en salle, au-delà des salles d'art et d'essai, cela correspond en tous points à une étude marketing, comme en témoigne la trentaine de versions dont a souffert la vision d'auteur première. "On" a fait de ce film avec ce qui marchait bien en société aujourd'hui, à savoir causer d'intégration (par le biais du sport ou de la culture, un chemin de traverse bien connu pour les rencontres acculturées), causer du petit-patronat qui prend des risques, qui produit français, qui produit artisanal, mais qui souffre, qui peine à s'en sortir et causer de la fierté finale de marcher sous le drapeau, un peu comme on peut voir les travailleurs marcher derrière l'entrepreneur qui-risque-sa-maison-pour-la-création-d'emploi. Voilà notre bon vieux plan démago mais une chose est promise d'emblée : personne ne décrochera la timbale à l'issue de cette critique.


Une histoire positive de l'immigration ?


Dès les premiers instants de son intervention, Farid Bentoumi précise qu'il a voulu raconter une imagerie positive de l'immigration, de celle qui apporte bonheur, innovation et prospérité que ce soit humainement ou économiquement. Qu'est-ce que le cinéma d'aujourd'hui, en règle générale, peut bien produire de différent que les éternelles bondieuseries de la volonté individuelle ? Je ne vois pas. Même les films les plus sociaux sont des microcosmes réduits à la seule existence d'un personnage héro ou d'un couple (d'amour ou d'amis). Composition classique, donc.


Ce n'est pas une comédie intelligente. La structure scénaristique reprend des poncifs qui font soupirer l'averti : le héros qui risque sa peau et qui s'en sortira malgré les embûches, le retour aux racines/origines ou encore le paternalisme du vieux qui t'apprend la vie dès qu'il ouvre la bouche. Certains en défendront l'efficacité de ces ficelles. Pour ma part, non seulement cela enlève le degré de réalisme voulu à travers quelques séquences mais cela casse la singularité du projet : après tout, à l'issue de la séance, qui se posera encore la question de ce que devient la famille ou même l'entreprise de Sam et Stéphane ? On s'en fout en fait, je crois, parce que l'important, c'était de voir un fondeur algérien aux JO de Turin. Ce que je veux dire, c'est que le film, après avoir multiplié les problématiques intéressantes, se débarrasse allègrement, avec une facilité déconcertante et superficielle, de tout ce qui l'entrave pour arriver à un final à peine idéalisé. À peine. Pourtant le personnage de Chiara Mastroianni, Bianca, aurait pu être assez fort. Celui de Gastambide (Stéphane) aussi. Mais très peu d'aboutissement pour ses rôles secondaires à peine convaincants dans leur soutien. Par exemple, le coup d'avoir fait enceinte Mastroianni dans une période où l'entreprise est en dépôt de bilan me paraît être une incohérence heureuse ou bien superficielle, et puis, dans un film, montrer une femme enceinte seule se démerder et soutenir en plus la vaillance de son époux, qu'est-ce que c'est bien l'intégration, me dis-je ! À un moment, j'ai cru que Bianca allait prendre de l'épaisseur après qu'elle ait appris l'entrée en compétition de Sam, et puis non, en fait, tout va bien. La petite a des problèmes à l'école ? Et on passe à une scène suivante, ainsi de suite.


Mais parlons intégration justement, puisque c'est l'image positive de l'immigration deuxième et troisième génération que l'on conte. Digne d'un enfant d'Ariane Mnouchkine (avec laquelle l'auteur a fait ses classes), Bentoumi propose une vision d'une certaine intégration que je nomme l'intégration qui plaît à l'Etat et aux patrons. L'image positive, c'est l'immigration qui mange du saucisson, qui fête Noël, qui parle français et qui bosse dur sans broncher. C'est l'intégration qui réussit sur tous les plans car... l'immigré a travaillé dur et a fait des efforts, des sacrifices pour offrir le meilleur à ses enfants. C'est grosso merdo la version officielle de la réussite de la France Terre d'Accueil que veut voir l'Etat pour la mettre en avant. Sauf que cela n'a rien de positif. Cela n'a rien de l'Accueil ou de la bienvenue. C'est de l'intégration vue par une certaine catégorie aisée de la population mais, en plus, c'est l'intégration qui existe depuis l'ère sarkozyste repris par Taubira-Cazeneuve et Hollande : l'immigration choisie, autrement dit une immigration à peine acculturée, totalement assimilée, petite-bourgeoise et diplômée. Sam a en effet un portrait psychologique peu critique, assez docile, un peu trop vierge pour être tout à fait sincère. Il fait penser au mythe du bon sauvage brossé dans Intouchable. Tu parles d'une image positive ! Farid Bentoumi a quitté les écoles de commerces pour notamment mettre en oeuvre les valeurs inculquées par la famille, pour faire preuve d'engagement. Je pose justement sur le tapis la question de l'engagement avec un tel portrait dénué de toute perspicacité des réalités sociales. Sous prétexte qu'il y en a un sur cent, faut-il montrer que les succès existent ? Que dis-je ! C'est en centaines de milliers que je devrais parler, voire en millions ! Chaque fois qu'on nous montre un visage qui vient d'ailleurs, il faut toujours amadouer le social-démocrate qui sommeille en chacun de nous, il faut donner le César à Fatima, il faut plébisciter Indigènes, il faut éprouver de la sympathie pour le duo de Tout ce qui brille. Et des exemples de parcours exceptionnels, y'en aura toujours - à quand, justement, un biopic sur le gentil milliardaire Mohamed Altrad pendant qu'on y est ? Ou bien sur ce guinéen qui n'avait jamais vu de piscine olympique et qui s'est vu un jour qualifié sous les moqueries pas très coubertines de deux commentateurs blancs ? Ou bien sur cette Rom ministre, Anina Ciuciu, qui s'en est sortie ? Que de fables pour assoupir... Mais qu'est-ce que les frères Dardenne ont trouvé de si enrichissant pour produire ce rouleau compresseur affabulateur ? Alors... s'il y avait bien un engagement à prendre sur ce genre de projet, ç'aurait été de pondre une comédie sociale plus fine, puisque c'est là l'un des thèmes du film, une comédie plus à l'écoute de l'évolution des problématiques sociales. Et ce n'est pas obligé que ce soit plombant, au contraire ! Par exemple, le duo Eboué et N'Gijol l'ont fait à deux reprises pour l'instant, avec beaucoup de réussite et d'esprit critique/sarcastique.


Être un enfant de Mnouchkine, c'est comme pomper le dard de Jean-michel Ribes en se faisant enfiler le chakra coronal par Francis Huster devant une pièce de Yasmina Reza. Ce n'est pas une maladie, comprenons-nous bien, mais c'est presqu'une endogamie politique, à savoir un microcosme qui n'a plus rien d'ouvrier mais qui prétend réduire (ou gérer ! on ne sait plus bien à un moment) les inégalités. L'immigration portée à l'écran par Bentoumi part de ce principe que la réussite des français d'origine immigrée ou de parents immigrés tient à cette manière de faire bonne figure. Bref, que ce serait plus une histoire d'éducation et d'exemples à suivre. Moi, je sais pas, mais j'ai comme un doute sur la question du mérite quand on a toutes les conditions matérielles réunies. Cela donne forcément une vision biaisée de ce qu'est une image positive de l'immigration. Et si l'on persiste sur ce chemin de la positivité comme offre de garantie de la réussite sociale et économique, autant s'adonner à la méthode Coué. Cette positivité faussée m'agace profondément car l'on tend à promouvoir une responsabilisation des classes laborieuses immigrées comme réponse à ce qu'elles sont, et dans le cas présent, on assiste à un art humaniste qui est censé nous faire rêver parce qu'être humaniste (de gauche ?), c'est comme écouter un double album de Benjamin Biolay : ça sent la superbe, ça brûle un état de grâce comme un feu follet et puis pfuit, plus rien, que des dysfonctionnements, partout et nulle part à la fois, rien ne marche réellement, tout tourne à vide, tout tourne en rond... un peu comme un skieur de fond dans ses rails.


Histoire vraie ?


Et c'est là qu'on te sort la carte magique : "ah mais sérieux tg OVBC, ce sont des trajectoires individuelles qui existent, pour qui tu te prends ! Quant aux clichés, c'est des vrais de vrais, vérifiables sur le terrain, et tiens, la preuve ultime, c'est tiré d'une histoire vraie...". Comme ça, vu qu'on peut raconter ce qu'on veut sur la réalité, la falsifier, l'intensifier ou l'ôter en tout ou partie, c'est effectivement l'argument ultime pour faire boucler le caquet de votre interlocuteur : True Story... Mais, à ce moment-là, comme je le dis très souvent : je me fous que ce soit tiré d'une réalité puisqu'il faut d'abord observer qu'il s'agit d'un film. Cela suppose de se questionner à chaque fois sur la raison pour laquelle la réalité filmée apparaît sous cette forme à l'écran, cette forme-là et pas une autre. Cela suppose de s'interroger sur les représentations de l'art collectif pour les masses. Des questions qui, étrangement, à chaque fois que vous lisez un avis qui commence par la subjectivité de l'énonciateur, disparaissent, ensevelies sous un déluge d'avis bon/mauvais, validé/ennuyeux, et j'en passe... Alors que ces questions-là sont fondamentales dans la construction d'un film et dans son analyse. Ce sont des questions tellement fondamentales et rébarbatives qu'elles sont d'office écartées de tout raisonnement alors qu'il me semble qu'il n'y a rien de plus tangible pour le raisonnement critique que de s'en tenir à cette vision - certes désenchantante - du film comme objet culturel et miroir sociétal. Une fois dit cela, l'histoire vraie devient une piètre qualité par avance falsifiée par tous les bouts : faut satisfaire le producteur et le distributeur nom d'une pipe ! Mais non, décidément, la seule analyse possible sur SC, c'est une analyse fermée, coupée de la société (tandis qu'on passe son temps à en parler à l'écran) et une analyse tournée vers l'émotionnel, vers la rationalisation émotionnelle à travers des systématismes, des codifications techniques ou référentielles qui enterrent tout espoir de percevoir une originalité. Le triomphe de la subjectivité ou même de la confrontation des subjectivités (ou mieux des intersubjectivités) ne m'intéressent que dans la mesure où mes analyses froides ou colériques s'écartent parfois un peu trop de la réalité sociale du film (une forme de zèle que tout militant connaît, mais qui est pardonnable au fond) et qu'il faut donc les aiguiller. Autrement, non, il faut se débarrasser de toute idée de sincérité dans ce type de cinéma qui ressemble davantage à un produit qu'à une volonté singulière. Personnellement, quand Farid Bentoumi a raconté le film, et donc ce qui l'avait inspiré, avec toutes les anecdotes, de la genèse jusqu'à la post-production, j'ai trouvé ça bien plus pertinent.


Un produit calibré par un chef de projet


Mais je mens. Je mens quand je dis que le film n'a pas de volonté singulière. Je suis trop pénible pour moi-même en disant cela. Good Luck Algeria dans son ton - et même si, au fond, ce n'est qu'une affaire de ton - tempère les genres qui le composent en procédant à un zapping des codes de genre. D'une scène sur l'autre, tour à tour, la conquête, puis le rire, puis la tendresse, puis le rire, puis le drame ; il n'y a pas une seule scène en demi-teinte, c'est à la fois le mérite et le défaut du film. On ne peut pas dire que ce film nous laisse indifférent parce qu'il n'est pas sans volonté ou sans intention. Ce n'est donc que grâce à une tempérance parce qu'il y a cet enchaînement des problématiques, parce que le film, bon à faire bander le Petit Journal, s'avère être complet et parce que le film tient debout, à mon sens ; il parle de beaucoup de choses tour à tour, bon il en parle "mal", mais il en parle. Du coup, c'est assez pédestre, pour ne pas dire schwette, comme dirait Perec (pas Marie-Josée, mais l'autre athlète de la voyelle). En revanche, si l'on prend chaque scène, la pluralité du film s'efface totalement pour ne laisser place qu'à des codes de rires, des codes dramatiques dont j'estime que les ressorts tant artistiques que politiques sont épuisés jusqu'à la lie. Par conséquent, j'ai tendance à reconnaître pour ce film-ci une certaine habileté de comédie qui, assez loin des comédies jouant sur les contrastes socioculturelles mais bien plus caricaturales, joue des clichés sans se moquer lourdement. Mais, à vrai dire, cette éloignement avec les comédies lourdingues m'indiffére totalement puisque j'ai pris pour habitude de considérer certaines lourdeurs comme des volontés comiques à parts entières, c'est-à-dire sans juger si c'est beauf ou bobo (ou bobof). Good Luck Algeria ne vise pas la satire, c'est déjà une différence avec d'autres produits de la même gamme (oui, j'ai décidé de ne plus parler de films).


Apprendre de l'impossible


Good Fuck Algeria, ça cause aussi des petits. Des petits patrons, certes, de ceux qui se saignent les veines et qui bouffent trois radis le mois les fois où l'entreprise ne tourne pas rond, pour qui, pour quoi, on ne sait pas. Je râle souvent dessus mais faut voir quelle vision de l'entreprise privée on a le droit dans les films - surtout dans les comédies : l'entreprise de ski Duval est en liquidation alors, cadeau, chômage technique pour tout le monde ! Les pleurnicheries patronales, même celles des plus petits, et parfois celles des auto-entrepreneurs (ou de celles et ceux qui y aspirent du fait de leur vocation), c'est juste d'un très mauvais goût de nos jours. Faire croire qu'une entreprise relève d'une même aventure entre l'ouvrier et l'employeur, c'est de très très mauvais goût. Mais viser la lune moi ça me fait pas peur, chantait l'autre. J'en ai juste assez que ce soit toujours la mienne - de lune - que l'on vise : good fuck, Algeria.


Viser la lune, l'impossible, c'est un thème récurrent que j'ai toujours trouvé injuste. Et pourtant, et c'est chose intime que je vais conter à présent, puisque j'ai toujours eu un faible, que dis-je, une fascination, une attirance irrépressible pour les petits, pour les plus faibles, les victimes, les exclus. C'est un thème récurrent de ma personnalité, et il ne concerne pas seulement les humains mais aussi les objets ou les lieux. Il suffirait qu'ils soient un peu délaissés pour que je les prenne sous mon aile ou que je les visite... Quand j'étais bien plus jeune, mon père regardait la Formule 1 à la télé, et moi, tout ce qui m'intéressait, c'était de savoir si les Minardi (ancienne écurie de loosers riches à milliards) allaient finir la course. Quand je m'intéresse au sport, je m'intéresse à la CFA 2 de Nouvelle-Papouasie, au championnat norvégien de curling, aux contrées que personne ne connaît et ne veut connaître. Je ne saurai dire d'où me vient ce sens pour l'inutile et l'insensé, et même de l'inachevé.


Alors quand je regarde ce Zitouni, fondeur algérien, entouré dans sa loge d'un congolais et d'un sud-africain, cela m'évoque quelques tendresses bon enfant, sans toutefois me faire oublier l'imagerie d'Epinal resucée du bon immigré bon français. C'est quand même le seul film à ma connaissance qui parle du ski de fond !
On a évoqué Rocky à un moment donné, mais je ne suis vraiment pas d'accord. On est très loin de l'équipe de bras cassés de Bobsleigh dans Rasta Rockett et très loin de l'aliéné ouvrier Rocky. Quant au vrai fondeur Bentoumi, l'on apprend qu'il n'a pas fini la course sur la page Wiki. Je like ! Pour finir, je voudrais revenir sur ce titre de critique : quand je dis "Rasta Rockett à la sauce Dardenne", ce n'est pas forcément méchant puisque c'est une facilité composée de deux références que j'apprécie personnellement et qui, dans le cas présent, fera un bon divertissement pour une sortie familiale, mais pour ce qui est de l'Art et de l'Essai, ce produit n'a strictement rien à y faire, hélas.

Andy-Capet
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le 21 mars 2016

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