6/10 si on le prend au second degré.
Calquant le même schéma que Machine girl sorti trois ans plus tôt, Gothic and Lolita Psycho reste néanmoins supérieur à ce dernier. En gros, on prend Machine girl, on remplace le bras sulfateuse par un parapluie tranchant et on recommence ! Que ce soit dans la manière dont est contée l'histoire ou dans la technique utilisée pour faire gicler le sang, on retrouve pas mal de similitudes entre les deux films.
Après avoir assisté à l'assassinat de sa mère, Yuki se décide à la venger de ceux qui l'ont tué. Seule avec son père, elle va entamer un périple pour éliminer tous ceux ayant participé au meurtre. Vu comme ça, on pourrait presque croire à un scénario intéressant. Presque.
Mais rapidement, on se rend compte que ce n'est pas l'intention première. Ce film est du même niveau de gore-isme que Machine Girl et ça on le comprend plutôt vite. De l'homme qui se fait arracher les tripes à celui qui se fait transpercer le cœur sur son tapis volant, le film saura vous proposer sa dose de variété dans le domaine du gore et surtout de l'absurde.
Car oui, difficile de prendre au premier degré tout ce qui compose ce film. Les "boss" sont un bon exemple. Comme dit ci-dessus, on passe d'une geisha psychopathe à un homme sur un tapis volant qui se bat avec un redoutable balai (non mais sérieux) pour se retrouver face à une loli-kawaii-mimi qui dispose d'un double fusil-baïonnette avec téléphone portable intégrée ! Franchement, avec tous ces éléments réunis, l'humain lambda aura du mal à ne pas se péter de rire lors de certaines scènes.
Alors concrètement, c'est un film à prendre au second degré et qui saura vous faire rire. Mais si on le prend au premier degré (ce qui n'est sûrement et je l'espère pas l'intention du réalisateur) ce film ne mérite même pas l'appellation de film tant il regroupe un nombre incalculable de clichés condensé dans 1h30.
Si vous avez aimé Machine girl, aucun doute celui-ci vous fera plaisir. Vous avez le droit d'avoir un esprit tordu, après tout.