Attendu comme un film horrifique, entendu comme étant un chef-d’œuvre du genre, le film de Julia Ducournau est surement reconnu comme étant l’une des révélations de l’année. La critique est clairement la cause d’un tel engouement. Lors de sa présentation à Canne, certain spectateur, ce serait même évanoui, le malaise est donc la principale fondation de ce film. Le truc, c’est qu’encore une fois, je me suis laissé prendre aux jeux, j’ai était voir Grave, et encore pire, j’ai eu des attentes. Et j’ai donc était déçu.
Pas de bande-annonce, je n’ai rien vu, car auditeur, gardez ça dans vos têtes, il ne faut pas se faire spoïlé un film horrifique, surtout ceux qui ont de bonne critique, car après vous n’aurez plus envie d’aller le voir. Suite logique. Ce film est singulier de par sa maîtrise, il est prenant, bien construis et sanglant, bien évidemment. Il réussit ce que d’autre film ne font pas, à savoir se justifier, mais passe trop vite sur des choses qui pour moi me paraissent essentielle. Ce film est comparable à un film d’auteur de par ce qu’il en dégage.


Et parlons d’abord du plus gros point fort du film, les plans séquencent. Le montage de ce film est exceptionnel. C’est ce qui sauve le scénario en fait. La réalisation a fait quelque chose de très fort en accentuant les moments malfaisants d’une part, mais parallèlement, ces moment gênant sont surtout des faits que chacun d’entre nous peut vivre, enfin surtout les femmes puisque l’héroïne du film se nomme Justine. La masculinité n’est pas réellement présente dans le film, et la aussi, c’est un bon point. Le fait de rendre Adrien homosexuelle permet de créer plus de moments sombres autour de lui.


Adrien est ce rôle secondaire qui ne sera ni plus ni point que le repère de Justine dans cette histoire. Un repère important et pour elle et pour nous spectateur, puisque c’est à travers le regard qu’il porte sur les sœurs que l’on vera l’évolution du tragique et l’accentuation du gore. Un film plus gore qu’horrifique soyez en sur, même si quelques scènes vous ferons frémir d’angoisse, voir sursauté, le suspens étant le meilleur allié de l’attente et donc de la chute. Des sursaut bien amené encore grâce à cette caméra qui vous feras paradoxalement fermer les yeux. Son but à elle, c’est de vous montrez, votre but à vous, c’est d’assumer ce que vous verrais.


Car si la caméra se veut intrusive durant tous le film, c’est surtout l’intimité de Justine qui vous feras glousser. Une intimité banale en sois puisque chaque femme à sans doute déjà vécu une épilation. Mais après, vous avez le comment c’est montré, vécu, ect… Ce film est déconseillé pour un public du moins de 16 ans. Et contrairement à ce que l’on pourais penser, le sexe ni est pour rien.
Le fait d’avoir un lieu dédié à la fois à la médecine, pour représenter le corp, la chair, et à la fois le monde animal en contextualisant les études de vétérinaire donne à ce long-métrage un coté plus sauvage, plus canibale.Ce film est tellement accés sur le mouvement, la respiration, la chair, qu’il donne envie au public de limite devenir sauvage. Rendant l’Homme avec un grand H, exitant de part sa prestance. Le sexe est présent mais ne rivalise en rien avec les images qui nous sont montrés.
Des images cultes, et en particulier la scène du doight. Une scène qui pour moi raccorde vraiment bien avec tous ce que l’on peux voir précédemment mais qui malheureusement va impacter le film d’une mauvaise manière le rendant tout de suite moins claire et plus compliqué à regarder, non pas à cause de son visuel mais de sa texture qui se voudras trop caricatural par la suite. Chaque élement ayant du sens, inutile de vous préciser que ce film, sur un aspect physique ma vraiment plus. Il contextualise un fait que l’on veut nié de part le haut degrés de criminalité que cela implique. Tué quelqu’un, c’est pas bien, mais alors le manger, certain dirait que ce n’est même pas humain.


Et c’est dommage de perdre le sens précis de cette histoire, à savoir l’humanité. On a beau dire ce que l’on veut, cette histoire commence par l’arrivée dans une école d’une fille pure et vierge de tout qui après avoir manger un truc dégoutant se met à aimer la viande cru. Jusque la ça paraît bizarre, mais la partie importante c’est surtout de savoir que Justine au départ ne sais pas ce qui lui arrive. Justine est cette jeune fille paumer à qui arrive quelque chose quel n’a pas choisis de vivre. La question du harcèlement, la question de la différence, de la dépendance à quelque chose, enfin, ce film est remplis de message fort, des messages qui ont un impact plus que réel aujourd’hui. Faire passer tous ces messages à travers un film d’horreur c’est une superbe idée.


Le soucis c’est qu’après la fameuse scène du doight qui deviendras évidemment culte, et bien vous perdez tous l’aspect intéligent du film. Et ce coté intéligent ce nomme Alexia, la sœur de Justine. Une personnalité forte, une fille que le public ne sens évidemment pas et qui va détruire tous ce que le film à construis. Le scénario à fait en sorte que sa sœur soit elle aussi victime de sa sauvagerie, et qu’elle apprenne à Justine à controller ses pulsion. On passe d’un film réaliste et sensible de part sa justesse, à un Twilight ou Bella viens de devenir vampire et qu’Edward veut brider pour pas qu’elle mange tous le monde. C’est pas juste de faire ça car du coup on ne s’interesse plus au film en lui-même, mais en ce qui va nous attendre. L’histoire n’as plus aucun impact sur nous, puisque le gore à pris en ottage la seule partie raisonable du film, Justine.


La conclusion de cette histoire est alors encore plus bancale que tous ce que vous ne pourrez voir car elle n’est pas justifié, ou en tous cas elle n’a aucun sens. Je ne comprend pas cette fin. Pourtant elle est facile à comprendre hein, c’est loin d’être du Nolan, c’est juste que c’est juste pas juste de faire ça. J’évite un maximum le spoïle sachez le, mais dîtes vous que vous allez vivre dans cette heure et demie, plusieurs moments. Et finir un film si bien partis comme il nous l’on terminé, et bien je trouve ça vraiment dommage. La parentalité est tellment bien amené, le détail de ces deux personnes la est juste clair et précis, mais comme il vous est caché, et bien on fait en sorte de bien vous le faire comprendre en fin de film, c’est pas sympa !


Alors je vous conseilles d’aller voir Grave pour son début juste impécable mais tellement baclé. Je ne comprend pas cette envie de nous présenter des brouillons de scénario, des gribouillages qui plaisent à Cannes en plus. Franchement, le coté huit-clos et renferment sur sois même, impécable, le jeu des acteurs, super, le contexte, niquel, les messages important comme le bizutage, la maltraitance, encore plus formidable. La musique exemplaire, car sans trop vous en dire, je pense que c’est l’une des musiques de film « d’horreur » qui resteras marquante dans son genre, marquante dans son intensité. Ensuite, le coté histoire, nul, le coté sauvage, pas utile, la noirceur du film, superficiel, les moments clés, bof, la conclusion, insuportable. La temporalité n’étant pas présente, attendez vous à un rythme exéssif et superficiel que l’on vous illustreras derière quelque soirée bien arrosé.


Pour terminer, je dirais juste que Grave est ce film que l’on a porter, travailler, bien amené, pour au final, le baclé. Et bien sachez auditeur, que devant ce film, traitant du canibalisme, je n’ai en rien savourez ce film. Vous ressentirais néanmoins quelques mots d’estomac, voir des nosés pour les plus sensible.

BenjaminRojot
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le 22 mars 2017

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Benjamin Rojot

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