Grave, c'est une Julia Ducournau qui a marquée mon esprit, qui a retournée mes tripes et qui a simplement réalisée un chef-d'oeuvre.
Après son court métrage "Junior" (2011) , Julia Ducournau revient en force avec son long métrage "Grave" .
Plus l'histoire avance, plus les plans se resserrent, la tension se tonifie, j'en ai encore des frissons..
En début de film Garance Marillier (Justine) Incarne l'innocence même, en opposition avec la Justine de la fin du film, qui se révèle être une cannibale mais toujours avec ce trait d'innocence qui donne un côté très malsain à certaines scènes.
Je voudrais m'attarder sur une scène en particulier, une scène aussi artistique que trompeuse, celle de la peinture sur le corps.
Dans cet épisode de sensualité on vois l'instinct bestial de Justine et sa soif de chair humaine. C'est la qu'on comprends qu'elle va basculer dans une spirale toute aussi sanglante qu'infernale..
Ce film révèle un certain côté sombre et bestial dans chacun de ses spectateurs, un côté que tout le monde a en sois.
Avec sa sœur (Ella Rumph), Justine va se voir créer des liens un peu plus que fraternels, on pourrait les appeler les "sœurs de sang", ce nom serait tout à fait justifié..
-Un point négatif est à remarquer chez le professeur de sciences de Justine qui est à mon goût trop cliché et joueur.
-En contrepartie, la musique notamment dans la scène du doigt rends ce cocktail de sang et d'horreur malsain à un si haut point q'un frisson parcours votre corps à chaque notes.
J'en conclus que Grave est unique et mérite d'être diffusé dans tout les foyers de France à heure de pointe.