Crado, malsain, dérangeant, ennuyeux, lourdingue, sans interêt, inclassable, grave.
Justine est une gentille petite fille, première de la classe, chiante comme une de mes cousines, qui fait sa rentrée à l’école de veto. Elle est toute mimi avec ses soutifs achetés à Leclerc. Elle s’épile pas sous les bras c’est un truc de femme et elle est vierge. Elle a une tête à kiffer faire de la pâte à sel avec ses petits cousins. Elle est végétarienne comme toute sa famille. A l’école elle retrouve sa soeur qui a un an ou deux de plus qu’elle. Justine va se faire bizuter entre autre par sa soeur. On l’oblige à bouffer de la viande, elle va se révéler à elle-même : ce qu’elle aime c’est la chair humaine.
Bon je l’attendais depuis longtemps et JE NE SAIS PAS quoi en penser. La première partie, quasiment consacrée uniquement au bizutage a été super dure pour moi (c’est un motif de rupture si mon mec me dit « wé je bizute des gens » je trouve ça tellement con et méchant), cette Justine se découvre à tous les niveaux grâce à la viande qu’elle a bouffée. Puis peu à peu elle va devenir une grosse chienne avec ses collants filés (elle s’est faite troncher par son pote/ sa soeur lui épile le maillot(elle s’épilait pas là non plus) (on voit tout de l’épilation hein )) et ça va être l’escalade dans sa recherche de chair fraiche. Justine a besoin de viande, surtout lorsque c’est celle des gens qu’elle aime. Elle aime aussi bouffer ses cheveux (on la voit gerber sa touffe de cheveux dans une scène atroce de longueur, moi même j’en pouvais plus). C’est un film qui PARFOIS confine au comique (je crois pas que ce soit le but) car c’est assez ridicule et invraisemblable, jme disais « NON MAIS N IMPORTE QUOI LA MEUF ». J’avais parfois l’impression de voir une pub pour American Apparel vu le nombre de fois où Justine est en culotte petit bateau. C’est gore mais je le rangerai pas dans « film d’horreur » c’est aussi un film sur l’identité (sexuelle entre autre) donc ça, ça allait mais ohlala c’est un film qui a eu un buzz car produit par Julie Gayet et putain mais je suis sure que Télérama a aimé, le film veut avoir une espece de caution intello et on se branlerait la nouille en disant »c’est genial c’est le renouveau du cinema de genre », honnêtement cette justine qui a l’air de porter toute la misère du monde sur ses épaules et qui se rend compte que manger des escalopes crues de poulet c’est son kiffe et puis ptête aussi qu’elle se voit bien bouffer littéralement la bite de son coloc ça m’a ennuyée, le film est certes dérangeant sur certains points mais je le trouve surestimé. Je me suis faite assez chier même si je pense qu’il ne peut pas laisser indifférent, il est fort et chiant, cru et vain. Par contre de la voir bouffer tous ces gens bah ca m’a pas coupée l’appetit jsuis rentrée tranquille chez moi me faire mon omelette aux asperges sans pression.