Wellcom to Arkham

L'idée était bonne !
Une équipe de télé à la "Phenomen X" dans un vieil asile psychiatrique, des phénomène d'altération de la temporalité et de l'espace et un pitch qui aurait pu être du Lovecraft en revisité, cela s'annonçait bien avec son petit côté satyrique de la télé-réalité.

Il y avait de quoi faire avec cet immeuble qui se reconfigure, la déperdition de temps, les apparitions etc... Quand on connait un peu ce genre de phénomènes on sait que pour en faire un bon récit il ne faut pas en rajouter dans le grotesque et la surenchère. En se documentant un peu et en changeant deux ou trois partis pris on y aurait déjà vu plus clair. Une bonne réinterprétation du medium et en traitant avec plus de finesse la descente vers la folie progressive avec pour sujet les limites de l'esprit humains face à l'incompréhensible, on aurait une œuvre intéressante. Hors on plonge dans la folie en un instant vers la fin, le reste du document étant d'une morosité crasse et d'un soporifique à pleurer... Du coup l’intérêt de la progression n'a plus aucun sens.
Hélas le traitement est médiocre, les évènements peu crédible, les personnages creux et le scénario mal écrit et mal enchainé. Du coup l'épouvante se transforme peu à peu en slasher incohérent et tout ce petit monde tombe comme des mouches les uns après les autres.... De manière plus ou moins vraisemblable. Et à la fin comme il faut un méchant on se tape l'exploration des sous-sol du méchant docteur à la fois scientifique et sorcier et ses recherches borderline sur l'aliénation mentale avec un cumuls de poncifs (bien qu'on sente la volonté de faire référence à certains grands auteurs du genre comme Poe, Lovecraft ou King).

Bien tenté mais dommage les mecs.