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Enter the void.
On ne va pas se mentir, "Gravity" n'est en aucun cas la petite révolution vendue par des pseudo-journalistes en quête désespérée de succès populaire et ne cherche de toute façon à aucun moment à...
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le 27 oct. 2013
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"Dans l’espace, personne ne vous entendra crier"
Si le slogan d'Alien colle parfaitement à Gravity, ce dernier est plus proche d'Apollo 13, car les deux films racontent les tentatives désespérées d’astronautes à la dérive pour survivre dans l’espace et revenir sur Terre.
Mais la grande force de Gravity réside dans le fait que l’on ne quitte jamais l’espace, alors qu’Apollo 13 alternait séquences spatiales et terrestres.
L’immersion est donc totale, et Alfonso Cuaron multiplie les plans séquences en adoptant le point de vue des astronautes, allant jusqu’à plonger dans leurs casques pour nous faire voir à travers leurs yeux, même lorsqu’ils partent en vrille. Et si l’espace est infini, la vision des hommes est, elle, très réduite.
Si la 3D ne s’avère pas indispensable, elle apporte tout de même une certaine profondeur et accentue le processus d’identification avec les héros, puisque le champ de vision des spectateurs est réduit par le port des lunettes, tout comme celui des astronautes est réduit par leur casque.
A la fois angoissant et reposant, visuellement époustouflant, le film est une vraie réussite. Claustrophobes s’abstenir !
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Créée
le 5 juin 2019
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