Les étoiles d'HOLLYWOOD

Du spectacle, il y en a dans GRAVITY, et du jamais vu...le premier 1/15 d'heure du film est somptueux; une caméra en apesanteur se promène entre un cow boy de l'espace sur son cheval (un jet pack), une novice angoissée par le vide sidéral et un gamin qui joue au bilboquet humain; la crème des astronautes !
Les problèmes arrivent avec une violence inouïe sous la forme d'une pluie de débris voyageant en orbite autour de la terre à une vitesse folle, devenant alors un danger mortel...d'ailleurs, dans GRAVITY, l'espace est une décharge pleine de stations orbitales à l'abandon ...
Puis tout va de catastrophe en catastrophe pour la novice Docteur STONE, le tout dans un réalisme à couper le souffle...

Toutefois, le problème du film réside en deux choses; le pathos du personnage principal, mère dépossédée prématurément de son unique enfant et qui n'a de cesse de nous le rabâcher dans chaque situation critique, comme si le spectacle à lui tout seul ne suffirait pas à accrocher le spectateur lambda, ou comme si on aurait pu reprocher le manque de profondeur des personnages.
Et puis, il y a cette fin expédiée et grotesque qui dénote particulièrement avec le soin apporté à la crédibilité des décors et des situations !!!

On aurait alors pu avoir un grand film de SF; on a un beau spectacle populaire grâce auquel les frileux producteurs hollywoodiens pourrons, à coup sûr, rentrer dans leurs frais ...

Financer des visuels novateurs a désormais un prix; le retour sur investissement...on est loin des ambitions formelles de 2001 !!!