Energie verte ! Canard WC ? Sans doute.
Le propos est sans doute parlant pour un teenager américain. La dialectique plan plan de la peur et du courage ; le gimmick vomitif sur les ratés-qui-réussissent-quand-même à condition que ce soient des types dans l'action, pas dans la réflexion - parce que la réflexion, ça aigrit grave ; la volonté-qui-gagne-toujours contre la peur-qui-donne-plein-de-pouvoir ; l'histoire d'amour con-con ; le "wow you're a superhero!" syndrom (great power, great responsibility, tout ça) ; la fin totalement débile (je suppose que les green lanterns sont tous des morons, puisqu'un seul réussit - et de quelle façon ! - là où plusieurs échouent)... tout cela ne mériterait pas même une critique de l'Odieux Connard (ce serait trop facile). Quand au graphisme du bad guy... même Lovecraft avait plus d'imagination - la référence n'est pas totalement innocente.
Quelques décors émergent de ce lot sans grâce que l'on ne trouvera divertissant qu'à condition de laisser ses neurones à l'entrée de la salle - ou à avoir besoin d'un contre-poids sérieux à un surcroît d'activité intellectuelle.