Le pervers masqué. Voilà un super-héro qui tire ses pouvoirs des culottes de jeunes fille en fleur qu'il porte comme masque et qui neutralise ses adversaire à grands coups de slip.
Si le pitch est parodique, le film est réalisé avec un sérieux exemplaire. Pas de grand guignol burlesque, on ne tourne pas le héro en dérision ni n'insiste lourdement sur le gag central, tout est ensuite fait et joué de manière raisonnablement censée avec un second degré permanent.
En somme, tout l'inverse du Spiderman de Sam Rémi, où le réalisateur n'a de cesse de ridiculiser son personnage principal.