Avec Hancock, c'était un peu la première fois que je voyais un blockbuster estival ne pas être assez long par rapport à ses ambitions.
Il y a beaucoup de bonnes idées (au premier rang : le pitch vraiment intriguant), et même un twist carrément surprenant, mais aussi trop d'éléments qui vont dans tous les sens et dont on n'a pas vraiment le temps de s'occuper (le triangle amoureux Bateman/Theron/Smith est expédié en une seule scène de quatre minutes). C'est quand même un peu audacieux d'essayer de caler environ cinq films différents dans un seul long métrage d'1h30.
C'est d'autant plus agaçant que le casting est réjouissant, la réalisation tout à fait réussie et que l'univers du film a un gros potentiel.
Ce qui est plutôt maîtrisé par contre, c'est le changement de registres au cours du film, pourtant pas évident à caler correctement, et qui amène une séquence de fin qui m'a beaucoup plu. Dommage qu'elle soit immédiatement suivie par l'épilogue de la honte.