Ce quatrième volet des aventures du sorcier à la cicatrice, sorti en 2005, marque encore une fois un changement de réalisateur. Mike Newell a la lourde responsabilité de passer après Alfonso Cuarón, adoré pour sa vision du « Prisonnier d’Azkaban ».
Quoiqu’en disent certains pointilleux, je trouve cet épisode tout aussi réussi. Ce qui m’a plu dans cet épisode, c’est le grand nombre de nouveaux personnages, provenant surtout des deux écoles de magie faisant leur irruption à Poudlard, ainsi que la variété des épreuves de la Coupe de feu et la tension qu’elles génèrent. Ce nouveau volet n’est pas avare en moments épiques, que ce soit le match de Quidditch (malheureusement écourté), le duel contre le dragon, le passage sous-marin ou la fameuse rencontre dans le cimetière. L’arrivée de Lord Voldemort se solde par le premier décès marquant de la saga. Un passage dur, cependant très réussi, qui marque l’entrée des héros dans le monde des grands.
Le film voit également intervenir les premiers émois de son jeune héros, pour un coup de cœur trop peu développé.
Le trio de jeunes acteurs gagne en maturité et en qualité de jeu. Face à eux de nouveaux acteurs de renom apportent leur contribution à la saga. Ralph Fiennes brille en vous-savez-qui, Brendan Gleeson en impose en Fol-Œil et le parfait David Tennant est méconnaissable ! À mille lieues de son interprétation du Docteur.
Un bon rythme, un casting irréprochable et des moments d’anthologie, tout y est. Difficile de bouder son plaisir devant « Harry Potter et la coupe de feu ».