Film sans surprise mais qui n'a en fin de compte qu'une seule mission que l'on sait bien défini. Nous narrer l'histoire de Hatchi (Hachiko de son vrai nom, le vrai chien qui a vraiment existé) un fidèle compagnon qui aime son maître comme pas deux. Aucune intrigue donc car on sait déjà ce qu'il va se passer.
Rencontre, amitié, fidélité, amour, train-train quotidien qui s'installe le chien accompagne son maitre tout les jours au travail et retourne le chercher à la gare tout les jours à 17h. C'est touchant, c'est mignon. Puis arrive l'élément perturbateur, Richard Gere nous quitte sur son lieu de travail, et donc ne revient pas. Mais le chien retourne à la gare tout les jours dans l'espoir de le revoir, ne comprenant bien évidemment rien à ce que l'on appelle le cycle de la vie... normal c'est un chien vous me direz.
Rien de plus ne se dégage du film, seulement cette relation touchante et ce déterminisme sur-abusé de Hatchi qui attendra son maitre jusqu'à la fin, jusqu'à sa fin.
En sommes on se retrouve devant le film parfait pour meubler une heure et demi de vide avec quelque mouchoirs car inutile de s'en cacher, la mise en scène bien que lourde et basique à souhait marche très bien, le chien super convaincant et parvient à nous transmettre des émotions (même si notre subconscient fait les 3 quarts du boulot ^^) alors oui passé la moitié du film on enchaîne les kleenex comme des suporters dans un bordel allemand.
Pour ceux qui n'aurait pas la décence d'accepter ce film PARCE QUE c'est une adaptation occidentale d'un film japonais (qui lui même n'est qu'une simple adaptation de cette belle mais cruelle réalité) dans le but de toucher un plus large public, car oui le cinéma asiatique fais peur à nous autre occidentaux. N'oubliez pas qu'il s'agit avant tout d'un hommage à Hachiko. Donc flûte, taisez-vous et laissez nous pleurer.
Je tiens cependant à donner un énorme point positif à la BO du film qui naturellement meublera un pan entier de film (car parfois l'image se suffit à elle même, pas besoin de mots, surtout quand on film un chien) par sa présence mélodieuse, triste, douce. J'suis pas musicien, j'y connais rien, mais j'ai kiffé ce piano omniprésent durant tout le film.
En bref, c'était cool et larmoyant, et je vais m'empresser d'essayer de trouver la version jap pour voir s'il est plus mieux... et si les puristes auraient raison de rager ou non. (ça c'est pour toi Marina ^^)
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