Un petit retour en enfance pour un film qui prend un virage scénaristique audacieux. En effet, Hook n’est pas une simple adaptation du dessin animé de 1953 mais bien la suite où l’on découvre un Peter Pan adulte père de famille presque M. tout le monde. Ouais, il reste carrément maxi bourgeois le pépère. Plutôt bien quand on a commencé ses études à 12 ans de se retrouver avocat marié à une bourgeoise british.
Bref, une fois ce choix fait, je reconnais qu’on rentre particulièrement bien dans ce monde féérique. Car il faut bien reconnaître une chose à Steven Spielberg, c’est beau. Fatch comme c’est beau ! Et on est en 1991 ma gueule. Rien que pour les décors et les costumes ce film vaut le coup d’œil car il permet de se remémorer ces temps immémoriaux où tout était fait à la main sans aucun effet. Les bateaux, les costumes de pirates, les plans sur le monde imaginaire. C’est fou ! Mention spéciale à la fée clochette qui est aussi rudement bien représentée. Clairement, je suis beaucoup plus impressionné par cela que par les effets numériques modernes. Ajoutez à cela un casting 5 étoiles, même si Robin Williams cabotine, même si Bob Hoskins a un rôle mal écrit, on est emporté par le sourire de Julia Roberts, la Fantaisie de Dustin Hoffman et la Justesse de Maggie Smith qui a semble-t-il toujours été vieille (avant d’être professeur Mc Gonagall).
Bon après cela, on reste sur une intrigue enfantine assez basique avec des enfants perdus parfois insupportables mais cela fonctionne tout de même assez bien.
Par contre c’est longuet. 2h22 tu me tues Steven ! Même pour les enfants, cela fait long devant la TV. Pour moi à vrai dire, j’ai somnolé 2 min devant ma tisane pendant l’epic fight final.
On se retrouve au final avec un film familiale qui fait parfaitement le café. Comme beaucoup, je pense que j’en attendais un poil plus de Spielberg vu l’étendue de son talent. On passe tout de même un bon moment.