Ilsa la louve des SS, est une œuvre résolument féministe, progressiste et avant-gardiste.
Ilsa, le personnage principal du film (féminine) mène donc des expériences de son propre chef qui ont pour objectif de prouver que les femmes ne sont pas inférieurs aux hommes et même plus, peuvent être supérieur aux hommes, être capable d'endurer les pires douleurs ce qui devraient leur donner le droit d'aller sur le front.
On a donc un sacré coup de projecteur sur la cause féminine, déjà on a une femme commandante preuve que les femmes peuvent jouer un rôle dans les arcanes du pouvoir et non seulement les hommes mais en plus celle-ci veut essayer de casser le mythe du comme quoi la femme est condamné à reste à l'arrière-garde ou à la maison pendant que les hommes sont sur le terrain.
Ilsa n'est pas une fille facile, elle se permet de baiser ses prisonniers hommes à son gré, c'est la chef, la commandante, frauen commandant, pour un homme que je suis, il est vrai difficile de voir l'assouvissement de ses hommes aux pulsions sexuelles de ses femmes blondes nazi aux fortes poitrines, de se faire ainsi violer car ils ne font pas l'amour à ses femmes par envie mais par obligation et pire, s'ils n'arrivent pas à satisfaire la tigresse, ils se verront châtrer. Les hommes sont assez transformés en objet sexuel qu'on permute selon les envies.
Quant aux femmes subissant les expériences médicales, elles le font pour la cause féminine, pour prouver qu'elles peuvent endurer ces souffrances mieux que les hommes ce qui sera le cas, on a davantage l'habitude de voir les hommes souffrir, ici y'en a pour tout le monde, femme ou homme, tous souffrent, on reste donc loin des clichés machistes et masculiniste du cinéma dans son ensemble qui fait d'habitude la part belle uniquement aux hommes.
D'ailleurs machisme qui se caractérisera par ce général SS affreux qui, une fois mis au jus des résultats scientifiques donnant raison aux féministes fera ensuite tout pour effacer les preuves de la supériorité féminine.
On aura également une pensée pour Mario, ce prisonnier italien qui décidera de se sacrifier pour permettre la fuite de son pote, on retiendra sa dernière déclaration "quelle vie peut avoir un homme comme moi de l'autre côté de ces barbelés ? " véritablement le moment le plus émouvant du film.
On notera aussi des idées ingénieuses comme ce plan à travers la corde de pendaison au moment où les soldats SS sortent de leur voiture, sorte de métaphore sur le sort futur des nazis.