On le sait bien, les américains aiment glorifié ses héros. Que ce soit ses soldats ou ses policiers, les film à la gloire de ceux qui ont fait respecter la loi et "apporter la liberté" à toujours plu aux producteurs américains. Dans cette masse, le film de flic infiltré fait partie des film codifié et, rarement, traité différemment les uns des autres. "Infiltrator" se place donc dans cette voie, avec son lot de grandes figures, et ne bouleverse pas la formule. Alors oui, le film possède un scénario béton, une mise en scène maitrisé et sa place pour la performance de son acteur principal (ici Bryan Cranston, toujours impeccable). Au delà de ça, le film surfe sur la mode amené par la série "Narcos" et nous parle de la traque pour renverser la Medellin. Seulement, la série réussi bien mieux sa narration, faisant que le film, au delà de son double portrait d'un homme (infiltré le jour, père de famille la nuit) plutôt convaincant, n'apporte pas grand chose de plus. Dommage mais finalement assez prévisible. On passera sur le fait que Furman réussi bien mieux ici que dans le ratage de "The Players" mais on espère que cette remontée lui permettra de nous livrer un film bien meilleur par la suite.
Côté acteur, ayant eu à subir la véeffe (d'une qualité ridicule), je ne m'étendrais pas en profondeur sur les acteurs, si ce n'est que Bryan Cranston prouve encore tout son talent, le tout face à John Leguizamo en grande forme et Diane Kruger plutôt convaincante.
Une petite note : comment ne pas apprécier la sélection musicale d'un film qui choisi "Tom Sawyer" de Rush, l'un des meilleurs groupes du monde, et qui se clot par les Who.
Au final, "Infiltrator" (qui a perdu son "The" en arrivant en France...) est un film plutôt réussi mais que son manque de prise de risque handicape et noie alors dans la masse de film de flic infiltré que compte le cinéma américain.