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Œdipe adipeux.
Voir J’ai tué à ma mère après Mommy a tout de retour aux sources et d’un voyage dans le temps qui, s’il semble bref puisque le film n’a que 5 ans, est en réalité bien ample au regard de la carrière...
le 29 oct. 2014
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J'ai tué ma mère par Neil
Sur le papier, le film avait tout pour me filer des nausées, aurait du même. Mais par un miracle que je n’explique pas, il m’a conquise. Malgré l’omniprésence de Dolan aux multiples casquettes (réalisateur/scénariste/acteur/…), son pédantisme débordant, son narcissisme étouffant, la hype qui lui colle à la peau (et aux veuch) à la limite de l’embarrassant tant ça frise le cliché, le petit jeunot de 17 ans à l’époque arrive tout de même à rendre son film très appréciable, véritablement beau. L’histoire m’a beaucoup touché, peut-être parce que cette dualité lourde et anxiogène dans la relation enfant/parents, je ne la connais que trop bien.
Et peut-être aussi que c’est finalement tous les supposés défauts du film qui en font sa plus grande force : Dolan croit en ce qu’il est, en ce qu’il a à raconter, en son art et en l’art tout court d’ailleurs. Et ça fait du bien de voir un réalisateur qui ne fait pas les choses à moitié, qui ne fait pas semblant, qui ne prend pas cet air de ne pas y toucher. Cette fougue juvénile et ambitieuse apparait finalement comme une petite bouffée d’air frais.
Et peut-être aussi que c’est finalement tous les supposés défauts du film qui en font sa plus grande force : Dolan croit en ce qu’il est, en ce qu’il a à raconter, en son art et en l’art tout court d’ailleurs. Et ça fait du bien de voir un réalisateur qui ne fait pas les choses à moitié, qui ne fait pas semblant, qui ne prend pas cet air de ne pas y toucher. Cette fougue juvénile et ambitieuse apparait finalement comme une petite bouffée d’air frais.
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le 3 oct. 2012
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