Jackie à la maison blanche...

Mais quel gâchis ! J'ai perdu 1h30 de ma vie et pourtant je ne suis pas totalement réfractaire au biopic. Mais là, c'est catastrophique. Et pourtant Nathalie Portman qui interprète une icône historique liée à un des plus grands mystères du XXieme siècle (l'assassinat de JFK) aurait à minima dû obtenir un film américain patriotique et romancée, mais non.
Le scénario se résume à découvrir Jackie sur 15 jours, entourant la mort de son mari. Le rythme est affreux, tout est lent, tout est pausé, sans conséquence... Jackie pleure, Jackie fume, Jackie se regarde dans la glace, Jackie regarde par la fenêtre puis Jackie refume. Le montage tente de sauver ce biopic qui n'a rien à dire, mais arrive à peine à me faire ouvrir un oeil. La réalisation est affreuse, la cadrage triste à mourir, fade et la photographie dégueulasse. Le tout arrosé par une musique qui ne colle à aucun moment le récit.
On n'apprend rien sur Jackie, sur ce sa vie et sur sa façon de surmonter cette période difficile. A aucun moment je n'ai été touché par ce personnage... même lors de l'annonce de la mort de leur père à ses enfants. Tous les personnage secondaires sont transparents et aussi ennuyant que ce film.
Limite, j'aurais préféré qu'un réalisateur américain touche à ce biopic ! Quitte à en faire trop, histoire de titiller d'autres émotions que l'ennui, qui m'a écrasé durant ces pauvres 90 minutes.
Reste une Nathalie Portman qui a le mérite de tenir le film en apparaissant facilement dans 85 minutes de 90 minutes, mais sans scénario, sans réalisation, difficile pour elle de briller.
Bref, si vous tenez à vous faire une idée de qui était Jackie Kennedy, lisez sa page Wikipedia !

Et pour la blague : Prix du meilleur film à Venise, Grand Prix de Toronto et 3 nominations aux Oscars (actrice, costumes (lol.. merci Chanel) et musique de film). Ca en dit long sur le foutage de gueule de certaines instances élitistes du cinéma.