Il se donne des allures de petites fresques de gangsters ce "Jewish Connection", un petit peu à l'image d'un Scorsese intimiste, le « bigger than life » en moins... Or, j'avoue que ça n'a pas tout le temps été pour me déplaire. Le film est bien calibré, maîtrisé, le tout sur un rythme impeccable (1h30, ça fait plaisir de voir des films qui savent ne pas s’étendre inutilement). Seulement voilà, c'est peut-être trop parfait : Kevin Asch nous pond là un cas d'école, un classique de chez les classiques, sans qu’il n'y ait vraiment quoi que ce soit d’original. Alors oui, Jesse Eisenberg est parfait et l'univers nous imprègne bien, mais tout est si balisé que pendant tout le temps je me suis senti comme sur des rails et jamais je n'ai vraiment tressailli d'émotion. Pas méchant donc, honnête c'est sûr, mais au fond assez banal. C’est dommage...