Peu importe les choix obscurs d’un scénario qui ne pouvait de toute façon pas tout retranscrire, on fait ici le bilan d’une seule façette de Jobs, ce qui au final pourrait se discuter mais s’efface devant son sujet central. JOBS souffre d’un certain manque de recul sur son sujet, mais n’aurait pas pu l’éviter : Steve Jobs pourrait se raconte en plusieurs films. Apple aussi. On verra en JOBS plutôt un portrait maladroit mais fascinant, et un Kutcher livrant une performance habitée. La vraie histoire ne sera sans doute jamais réellement racontée, et les quelques morceaux présentés ici ne sont que le sommet de l’iceberg.