J’attendais avec impatience et fébrilité ce 4 ème opus de la saga Jurassic Park. Fébrile car lorsqu’une saga mythique est ressuscitée des années plus tard, le résultat est très souvent mitigé. Il n’y a qu’à voir le sort réservé à notre Indiana Jones dans le 4ème volet de ses aventures (Spielberg, Lucas et Koepp devront un jour être jugés pour le crime commis lors de la “scène du frigo”). Il y avait donc de fortes chances pour qu’un massacre soit commis et finalement pas du tout, j’ai trouvé le film agréable. En fait je crois que je m’étais conditionné à être déçu et c’est ce qui m’a permis... de ne pas être déçu.
Je dois même avouer que lorsqu’on découvre le parc pour la première fois et que le thème de John Williams retentit, le petit garçon de 9 ans qui sommeille en moi a eu quelques frissons, réminiscence du premier Jurassic Park vu au cinéma en 1993.
Pour le reste du film, moi qui voulait surtout voir des dinosaures j’ai été servi avec la présence des mythiques vélociraptors et tyrannosaures rex mais aussi des dinosaures marins avec un mosasaure et des dinosaures volants notamment avec des ptérodactyles. Alors certes les déceptions sont nombreuses et on pourra notamment regretter que les raptors n’aient pas de plumes conformément aux dernières découvertes en la matière, que le personnage de Claire Dearing passe son temps à échapper aux dinos en talons (crédibilité zéro) ou encore que le dinosaure badass du film soit issu d’une manipulation génétique.
Mais faisons fi de ces quelques défauts et savourons un blockbuster plaisant - qui vaut le coup sur grand écran - et qui nous change de ces films indigestes de super-héros dont les grands studios américains nous gavent en permanence.