Depuis sa sortie le Mercredi 10 Juin 2015, le film de Colin Treverrow « Jurassic World » ne fait que parler de lui. Il est considéré comme le quatrième volet de la saga « Jurassic Park » imaginée par Steven Spielberg en 1993. Le film « Jurassic World » a dépassé la barre du demi milliard de dolllars de recettes à travers le monde en moins de cinq jours… époustouflant… Et pourtant la majorité des critiques du film sont négatives ! Alors pour quelles raisons le film marche ? D’abord grâce à son casting, notamment au rôle titre incarné par Chriss Pratt qui moins d’un an après surfe toujours sur le succès du film « Les gardiens de la galaxie ». C’est son plus grand rôle a succès au cinéma, lui qui était quasiment presque uniquement connu pour son rôle dans la série « Parks and Creation ». Donc l’un des succès du film c’est lui, le héros solitaire, anticonformiste, qui accueille aimablement les gens et qui incarne une sensibilité moderne à laquelle les hommes s’identifient et les femmes sont sous me charme. Pour le magazine Variety « Chriss Pratt est le nouveau James Stewart » mais n’allons pas jusque là. La deuxième raison du départ canon de ce film est, je dirais « concurrencielle ». En effet, sur le plan du box office le film n’a pas vraiment de concurrence… En effet le nouveau Disney « A la poursuite de demain » avec Georges Clooney a été un énorme échec et les deux plus gros succès au box office de cette année « Avengers 2″ et « Fast and Furious 7″ sont en fin d’exploitation en salle. Mais la raison la plus importante est la fascination qu’exerce la préhistoire et ses créatures sur le public; c’est l’irréssistible désir d’adrénaline, l’attirance des enfants pour ses énormes animaux, la curiosité, l’attraction puissante… Bref FASCINATION est le mot exact. Les gens restent fascinés par les dinosaures; les enfants et ado de « Jurassic Park » viennent en adultes au rendez vous du phénomène qui les as fascinés il y a plus de 20 ans et qui sait, ils y amènent peut être leurs propres enfants. Pour l’Agence France Presse « L’indominus Rex dévore le box office car il est affamé ». Et puis la trois dimension ne fait que surenchérir le côté « se faire manger par un T-Rex ». Le succès s’explique grâce à la 3D et au IMAX. Dans de nombreuses interviews le réalisateur vante les qualités de la 3D de son long métrage. Selon lui la 3D sert juste a mieux voir le nouveau dinosaure du film. Mais à mon avis ce n’est pas le cas. Pour moi cette 3D ne sert pas à grand chose, elle asssombrit grandement l’image et peut éventuellement faire peur mais je ne suis absolument pas convaincu. En revanche dans « Jurassic Park 3D » sorti en 2013 ce procédé de 3D à un réel impact sur le spectateur, il térifie encore plus le spectateur. Bien sûr que dans « Jurassic World » la patte de Steven Speilberg est belle est bien présente, il est producteur de ce nouvel opus ! Il est vrai qu’il a une réelle influence sur certains aspects du T-Rex mais les spectateurs connaissant la saga d’origine ne verrons de ce film q’un mauvais remake. Ce remake souhaite faire des allusions aux films originaux, Mais trop d’allusions ne font que tuer le film. Pour de nombreux fans le film est juste une impression frustrante de déjà vu et de plat réchauffé !Mêmes si les moyens techniques employés sont gigantesques, les fans de la première heure auront juste une overdose d’allusions trop fortes… Le film ne comporte aucune interdiction et pourtant on peut le considérer comme violent pour les enfants même s’ils sont fascinés par cette période de l’histoire du monde : mais les seuils de tolérances se sont élargis… De la part des cinq scénaristes Colin Trevorrow, Michael Crichton, Derek Conolly, Rick Jaffa et Amanda Silver l’énorme panne d’inspiration se fait ressentir. Le spectateur recherche sans cesse la nouveauté et l’originalité de ces dinosaures. Mais hormis la 3D qu’ont ils de différent ? Ou est la nouveauté ? Le film est scénarisé comme le serait un un jeu vidéo bon marché ! Avec une fin hyper prévisible ! Où est la poésie ? Où est la douceur ? Dans le premier film Steven Spielberg arrivait à manier effets spéciaux et poésie entre l’homme et l’animal. Dans ce nouvel opus la poésie à disparu pour laisser place a des animaux en quête de sang et d’extermination. On passe une grand partie du film à « se tourner les pouces » et à regretter l’oeuvre de Steven Spielberg. Et le spectateur est de plus en plus convaincu que la priorité d’Hollywood était de faire de l’argent avec un plat réchauffé qu’on a cru amélioré… Malheureusement, les spectateurs n’apprécient guère le réchauffé et moi je déteste les film tiède et les film réchauffés. Cette nouvelle attraction « Jurassic World » laisse le spectateur sur sa faim avec une fin plus que prévisible !! Il est donc possible de considérer « Jurassic World » comme un blockbuster blasé et basé sur la violence plus que sur le charme poétique de l’histoire. Un film à éviter pour les vrais fans de la saga originale

ClemOdra
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le 13 déc. 2015

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ClemOdra

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