Nous revoilà dans ta section Critique, et aujourd’hui, suite a diverses menaces physiques et morales et a de nombreux courriers d’insulte en Thailandais, je vais devoir vous parler de l’AUTRE film de JCVD, celui qui n’est pas mon préféré, le frère ennemi de Bloodsport : Kickboxer !
Alors voilà, on va essayer de faire ça en utilisant une autre spécialité de Van Dame, le grand écart. Ma chaise de gauche sera Kickboxer, celle de droite Bloodsport, et on va comparer ça, mais je n’oublierai pas de parler des punchlines et spécial moove propre à l’histoire de l’homme en short.
-L’Histoire ! Celle de kickboxer est plus étoffé, on a plus de sentiment, attention, des sentiments virile, la vengeance pour son frère, la vengeance pour la fille qu’il emballe, la vengeance pour Kiki !
Oui Kickboxer est une histoire de vengeance et d’honneur, c’est simple on ne serait pas avec 2 américains en Thailande, ce serais un film de Samouraï ! Là où le scénario de Bloodsport se tenais à une ligne simple celui de Kickboxer ajoute plus d’une droite a son drill, au risque de s’y perdre un peu.
C’est que Bloodsport est basé sur une histoire vrai là ou Kickboxer est une fiction, l’exercice du cassage de gueule n’en devient que plus casse gueule. L’histoire écume encore une fois les poncifs du genre mais se veut trop expéditif sur certain point.. Tu me diras, on n’a pas le temps on est là pour la bagarre mais qu’en même, JCVD il fait les courses chez une petite thai puis il saccage son magasin pour la défendre, elle gueule forcément, les femmes thaïs sont comme les nôtres quand tu fou le bordel dans la baraque. Puis elle dine avec lui chez son vieil oncle et hop, l’affaire est dans le sac, voilà JCVD qui la chamboule, qu’elle beau gosse ce Van Damme ! Ajoute aussi le fait que dès le départ, le petit Van Damme qui ne sait pas encore se battre est plus tanké que son frère champion du monde de kickboxing, pas très subtil.
Mais je suis tatillon j’avoue, parce que Kickboxer, je l’ai maté encore et encore à l’époque de mes 12 piges, et a chaque fois il me foutait le feu, j’avais besoin de faire des pompes, de piquer le rameur de mon paternel et de chercher dans le fond du jardin de mamie la spiritualité d’un vieil Ermite reclus qui m’apprendrais a envoyé du pied like a boss. Aujourd’hui ce film a toujours le même effet !
-Le vieux Maitre venons-en ! Maitre Siam dans Kickboxer est pour moi un des arguments les plus balèze de ce film, la ou Bloodsport nous filait un jap moustachu aussi rigide que les cuisses de Swarzi dans les 70’ ,Kickboxer envoie du lourd avec Siam, le maitre Yoda thailandais. Le vieux Siam est pour moi le Pei Mei (cf KillBill 2) des années 90 (Kickboxer date de 1989). Son caractère n’est pas s’en nous rappelé ce vieux grincheux à la barbe blanche (incarné par le puissant Gordon Liu, dont je parlerai avec ses performances dans les on ne peut plus classique « 36eme chambre de Shaolin ») Il traite les américains egocentriques, il te montre bien qu’ici c’est lui qui a le skill, il t’entraine avec des méthodes non approuvé par la fédération et n’hésite pas a t’en faire chier grave. Mais en plus d’être une figure imposante, sympathique est marrante ( son doublage qui ressemble qu’en même a l’imitation de chinois des inconnus !), Maitre Siam est le vecteur de tout les truc cool du film, les phases d’entrainement regorgent de perle dont on connais les répliques par cœur « tu te souviens de ton frère » «tu sais bien danser ?.. oui les danses américaine ? Le disco ! » « Je leur ai dit que tu avais dit qu’ils ne savaient pas se battre et que leur mère couchait avec un mulet, oh ca les as rendu coléreux ! » Mention spéciale justement pour cette danse enflammé de Van Damme qui drague de la pépé et pette de la rotule dans le troquet du coin en étant pompette, un peu comme toi ou moi le samedi soir.
-Le scénario se bouclera a peu de chose près comme tous les films de Baston, on se bat contre le grand méchant, il nous ruine la tronche avant de se faire coucher par de multiple roundhouse kick ! Attention ici il y a qu’en même une bonne raison a cette faiblesse de début de combat dans Kickboxer (l’enlèvement de son frère et la menace de sa mort), ce qui du coup, même si ca ne casse pas le déroulement classique du versus final, donne une vrai explication a pourquoi que le héros il prend du gnon par kilos alors qu’il est censé tout peter ! Petit bémol qu’en même, a partir du moment que j’appellerais celui du « Not su Kow » le méchant passe du level hardcore a rookie, il prend tout, il fait des grimaces et ou n’importe quoi, bref c’est trop abrupt pour moi, Chong Li lui il fsait l’effort de continuer a bouger même sur la fin !
-Le Méchant, Tong Po, appelons le « Le maçon de la cuisse », qui a marquer a jamais ma génération par ses coups de genoux dans des poutres en béton. C’est un vrai méchant a 100%, pas besoin de profondeur, pas besoin de trop le faire parler, sa tronche suffit. En ca il s’éloigne pas trop de Chong Li, il est plus impressionnant que lui dans ses premières scènes, mais a la fin il déconne, Tong Po, tu m’as déçu mon vieux !
La musique de Kickboxer, celle a inspiration thai, pas le rock 90’ random (qui a un certain charme qu’en même) sont chouette, surtout si tu es du genre Tai chi ou méditation Shaolin !
Le cadre : la Thaïlande, la jungle, les villages paumés et les combats traditionnels, même remarque que pour Bloodsport, ça a le mérite de te faire voyager avec ce petit je ne sais quoi graphique qui sent bon les années 90’, toujours elles !
Beaucoup de chose que j’ai énoncé sur Bloodsport peuvent s’appliquer à Kickboxer pour finir, il faut dire que ces films se suivent, qu’ils sont oldschool ce qui entraine des qualités : combat propres sans fioriture, pas de twist de technique, pas de surenchère d’effet visuel ; comme des défauts : tout ce qui est kitch, a des degrés différents, perso je suis tolérant la dessus même si l’affection que j’ai pour ces films de mon enfance joue. J’ai déjà vu bien pire dans des films récents qui n’ont du coup pas l’excuse de l’âge pour justifier leur répliques pourries/cheap/kitch…
Kickboxer s’en sort donc tres bien la dessu, c’est autant un bon moment que Bloodsport, que je lui préfère simplement pour des critères de scénario (et encore c’est subjectif), quasi rien n’est a jeter dans Bloodsport, de par son intelligence de montage et de sa narration est un joyaux pure la ou Kickboxer est plus brut, avec plus de profondeur. Mais apres tout on rigole, on voit de la bagarre, on a envie de faire des roundhouse kicks dans son salon. Que demande le peuple !
A la semaine prochaine , ou tu viens, ou tu vaux rien !
