C'est Toto qui chie derrière l'église
Quand on a 7 ou 8 ans et que sonne l'heure de la récré, c'est très amusant de déblatérer des blagues de Toto. Ca détend.
On parle de pipi, de caca, de sexe (alors qu'on n'y connait souvent pas grand-chose) et de plein d'autres trucs que les grands trouvent nuls.
Mais une blague de Toto, c'est quand même assez inoffensif parce que le cadre qu'on lui donne en commençant par "C'est l'histoire de Toto qui..." ne ment pas sur le contenu qui va suivre. Et si on n'aime pas les blagues, on peut déjà ne plus écouter après le 5° mot sans aucun regret.
Une fois adulte, les blagues prennent des aspects un peu différents. Le postulat de départ ne ressemble pas toujours à une blague mais plutôt à un fait divers, une histoire "vécue". La blague réside alors le plus souvent dans la façon dont on va amener la chute de l'histoire. Suivant le contenu (mignon, dégoûtant, absurde...), la blague plait ou ne plait pas. M'enfin ça reste encore assez inoffensif.
Et "Killer Joe" dans tout ça ?
"Killer Joe", c'est un peu la blague de trop. Celle qui dure 1h43, pour laquelle on a fait l'effort de se déplacer et de payer un droit d'entrée. Sauf qu'on ne savait pas que c'était une blague, et qu'une fois la chute dévoilée chacun réagira différemment. Personnellement, j'ai juste eu l'impression qu'on me prenait pour un con.
En ce qui me concerne, la plus grande déception Cinéma de 2012.