C'est un super film.
Attendez ! Attendez ! Partez pas ! C'est vrai...
C'est vrai...
C'est vrai qu'il est lourd... Oh oui. Au début le deuxième, le troisième degré c'est marrant. Après, ça saoule un peu... il est vrai. Mais parfois c'est du 12ème degré, c'est nul mais... y'a du génie quelque part. On le cherche, hein, mais il est là ! Bon... mais c'est vrai que c'est un peu lourd parfois.
C'est vrai qu'il est con... mais parfois, plus c'est con, plus c'est bon. Y'a rarement plus con que ce film... Le générique de fin c'est 5 minutes de country chantée par Schwarzy ! Nan, mais... Sérieusement ?! Qu'est-ce que c'était nul... mais j'me suis marré, même en écoutant le générique.
C'est vrai qu'il est nul... un peu. J'vous l'dis, y'a du génie... mais pas tout le temps. Y'a des tentatives échouées de réalisateur un peu coquin et attardé. Mais c'est dans l'thème, hein ! Il pourrait pas tenter un remake de 12 Years A Slave, le gars... mais il est là pour Killing Gunther. Il fait l'taff. C'est moche, mais ça fait l'taff.
Ah... Schwarzy... Schwarzy... Sacré Schwarzy
J'sais pas pourquoi... J'dirais que c'est son meilleur rôle. Pire acteur de tous les temps dans Conan... il fini ses jours dans une comédie où il n'a qu'à être naturel. On dirait presque qu'il fait comme JCVD... presque. L'auto-parodie ça leur réussi.
Mais il est bon, putain ! Il est quasiment jamais là mais il est bon ! Bah ouais parce que... le personnage entre en scène dans le dernier tiers du film. Mais ça gâche rien ; trop de Gunther, c'est pas bon non plus. Il a toujours son accent, sa grosse voix... Il est là, Schwarzy !
Les assassins, aussi, aiment les calins
Ce qu'il faut retenir de tout ça, c'est qu'il y a ce groupes d'assassins, les meilleur dans leur domaine, chacun sa spécialisation, et ils sont en fait nazes. Comme le film, les personnages sont des nazes. Le mec qui tue qu'au poison s'fait tuer par un serpent, il balance ses fioles dans l'vent, il sert à rien... mais c'est ça qu'est génial. Il occupe l'espace. Il fignole. Il prépare. Et il meurt comme un con.
Entre l'assassin ultra sensible, l'histoire d'amour pourrie, le cador qui clamse en deux-deux, les réunions corporate, les discours motivants et épics, et les sensibilités de chacun... on a droit à un point de vue attendrissant sur ces travailleurs de l'ombre.
Le tout est filmé façon docu-fiction, et le résultat ressemble fortement à ce que The Office, les séries, proposaient. Du coup... bah... ça marche. C'est drôle. Enfin, j'ai trouvé ça drôle.