Ce documentaire m'a été recommandé par mila-G dans le cadre du partage de films du mois d'octobre (https://www.senscritique.com/liste/Partage_de_films_d_octobre_2018/2225208) et je l'en remercie chaleureusement.
"Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre."
On voit, ainsi, au début du "film", la beauté de l'œuvre de Dieu. La beauté de la nature, la beauté du ciel, la beauté de la Terre, la beauté des paysages... Bref, on y voit la beauté partout là où l'Homme n'a pas (encore) souillé la création de Dieu par ses activités.
Une fois que l'Homme intervient, la beauté est tout autre. Il dénature les choses à coup de bulldozers, de gratte-ciels et autres moyens de locomotion. Non satisfait de seulement dénaturer les choses, il les abimes également à coup de gaz à effet de serre, d'hydrocarbures et autres pesticides...
L'Homme est comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, il détruit tout ce qu'il touche.
On ne peut pas réellement parler de film dans la mesure où ce ne sont que suites de d'images qui tiennent davantage de l'écran de veille Windows que de l'esthétique de In the Mood for Love de Wong Kar-wai. Attention, je ne dis pas que les images ne sont guère belles, bien au contraire, elles sont, pour la plupart, d'une beauté à couper le souffle, je dis simplement qu'on a tout de même l'impression qu'on nous a balancé comme cela pleins de belles images les unes après les autres (même si l'enchaînement tient d'une certaine logique).
En fond sonore, on a le droit à une douce et belle musique de Philip Glass (merci Wikipédia) qui est très plaisante à écouter et qui se marie très bien avec les images.
Koyaanisqatsi est un documentaire très bien fait qui montre terriblement bien à quel point l'Homme est nocif pour la planète (et donc pour lui-même).
On peut simplement regretter la longueur (près d'1h30) d'un tel documentaire, une petite heure aurait davantage convenu, selon moi.