L'Arme fatale 2 par davidmarmignon
Revoilà nos deux compères affublés cette fois ci du second rôle le plus tête à claque qu’on ai pu voir (avec Paris Hilton). Forcément, c’est aussi le plus drôle.
Joe Pesci incarne avec tout le grandiose qui le caractérise un malfrat à la petite semaine énervant au possible, jonglant entre les « Shut Up » de Riggs et Murtaugh.
Ces deux là sont d’autant plus en super forme, que le film décide de mettre la barre plus haut.
Comprendre, c’est la suite mes cocos, faut leur en mettre plein la vue.
Et ça commence dès l’apparition du titre avec une course poursuite qui à elle seule pourrait constituer le bouquet final.
Scénario plus ambitieux également, avec des méchants qui en plus d’être très méchants, cultivent l’idéologie aryenne, les vilains.
Et dans la routine Lethal Weapon, la vie privée de notre duo va en être affectée.
Cela passera donc par deux scènes mémorables (la bombe sous le chiotte, devenu un classique même référencé dans les Simpsons et l’attaque de la caravane, avec en supplément une petite trempette au ciment), jusqu’à l’escalade de violence finale.
Le film suit le même schéma que son premier homologue à savoir : enquête routinière – rires - vie de famille – quelques cascades ça et là.
Et puis Elément déterminant – violence – pertes – Mel Gibson fait ses gros yeux – Fusillade finale.
Pour un film au départ destiné au grand nombre, la violence s’y fait douloureuse, et même si elle est désamorcée par l’humour dans la première partie du film, elle se fait vraiment noire et irrémédiable dans la seconde.
Le film touche à la grâce dans une scène finale d’agonie qui prend aux tripes, au rythme de Bob Dylan et son Knocking on Heaven’s Door.
Bien sûr, rien à voir ici avec le génie des maîtres du polar tels que Scorsese ou Mann (avant Miami Vice), mais c’est le top du top, le quatre étoile du Buddy Movie, exaltant, euphorisant, drôle comme il faut.
L’équipe reste la même (même si Shane Black s’est vu éloigné du scénario final, expliquant certainement son absence des épisodes suivants), et l’on sent bien qu’ils s’amusent autant que nous.
(Et on a droit en plus à la délicieuse Patsy Kensit).
Un genre de Divertissement Ultime, et qui reste un exemple en la matière.
La preuve, même l’équipe n’arrivera pas à faire mieux.