Je me suis tapée au moins deux grosses barres toute seule en regardant ce film, d'abord parce qu'on m'avait pas dit que Yoda avait la voix de Oui-oui sous nicotine, et pour la phrase du titre de ma "critique" (je sais, je suis une gonzesse, mais c'est hilarant, et au fond touchant mais j'ai pas pu m'empêcher de rire).
Le film est puissant parce qu'on s'acclimate vite du fait qu'une petite marionnette verte parle de mysticisme comme personne. On retrouve dans "L'Empire contre-attaque" les fondamentaux de Star Wars que je cherchais dans le premier volet, à savoir Yoda, le thème musical de Dark Vador qui vraiment donne une toute autre dimension à son personnage, et la confrontation/rencontre de la Force et de son côté obscur, qui façonne le personnage de Luke Skywalker. J'aimerais voir encore plus de tension et de confusion entre ces "deux" éléments, mais faut pas rêver on est chez Lucas (et il se conforme aux mêmes limites manichéennes que l'on retrouve dans beaucoup de films d'aventure - genre Harry Potter. Oui. C'est particulièrement frappant quand Vador manipule Luke en lui disant "Only your hatred can destroy me"...c'est d'une subtilitéééééééé...)
Mais c'est un film qui se veut divertissant, je l'ai bien compris, et en cela, il triomphe.
Je suis pressée de voir la suite, avant de devoir passer avec réticence aux nouveaux épisodes. P'tit 8.