« L’ennemi intime » allie à la fois la forme et le fond avec un film superbe visuellement, âpre, intense tout en narrant une guerre abominable ou personne ne gagne au final.
Mais plus que l’aspect historique et éducatif, le film de Siri touche à travers la lente dégradation de Terrien quelque chose de plus profond, de plus intime et de plus universel : l’effet déshumanisant de la guerre sur l’homme.
Sur un thème a priori impossible qui en a fait reculer plus d’un, Florent Emilio Siri réussit donc en s’appuyant sur des comédiens fantastiques un film qu’on peut qualifier de parfaite réussite.
Infiniment plus audacieux et subtil que le très manichéen et lourdingue « Indigènes », « L’ennemi intime » aurait pour moi assurément mérité quelques césars...
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