Janus

La part de lumière d'Assayas, c'est "Fin août, début septembre", "Clean","Sils Maria" et "Carlos": des oeuvres fortes, personnelles, parfois même visionnaires, portées par des acteurs de qualité, bien rythmées et immersives. Romantiques aussi, parfois.
Sa part d'ombre, c'est "Les destinées sentimentales", "Demonlover" et "'L'heure d'été", entre autres: des œuvres ampoulées, lentes, mal interprétés, sans rire ni ellipse, se déroulant souvent dans la bourgeoisie française.
Dans "L'heure d'été", les performances de Jacob et de Berling pèsent en plus lourdement sur le film. Il y a 20 ans je pensais que Berling allait avoir une carrière fulgurante. Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais ses apparitions plombent de plus en plus les films auxquels il participe (cf le prénom). Le film est par ailleurs mal écrit, du coup on se tape des clichés à ne plus savoir qu'en faire. Binoche a l'air perdue.
Assayas peut être brillant, mais également complètement se tromper. C'est le cas ici, c'est dommage.
Pour l'anecdote, encore un film médiocre diffusé par Arte et auquel Telerama colle "TT" sans réfléchir. Cette "consanguinité" Arte - Telerama devient comique, je cois que je vais élaborer une petite liste sous peu.