(Fast review)
"L'homme qui en savait trop" souffre d'un premier tiers maladroit et donne à l'ensemble du film un rythme paresseux, en plus de souffrir de ces 80 ans...
Précurseur de quelques scènes fondatrices de bon nombre de thrillers et films d'actions, on ne peut néanmoins juger cette œuvre sans prendre cela en considération.
La scène du dentiste et du culte du cercle apportent une touche parodique, assumée ou non par le réalisateur, tandis que la scène de l'opéra est un exemple de montage et de rythme qui sera pris pour acquis dans l'Hollywood moderne (MI : Rogue Nation pour citer le dernier en date).
Reste la scène de fusillade qui conclut le film, avec une implication d'acteurs pas forcément exemplaires mais qui encore une fois ouvrira la porte aux scènes de fusillade post modernes dont Scorcese nous régalera des années plus tard.