L'Homme qui Sauva le Mauvais Gout (et tua Star Wars par la Même occasion)

Attention l'article que vous vous apprêtez à lire à été écrit par un rustre employant un langage peu châtié et est également susceptible de contenir les éléments suivants : des spoilers, des fautes d’orthographe et/ou de grammaire, des blagues sales et de mauvais gout et éventuellement du second degré (mais juste un peu).
Si vous êtes dérangé par l'un (voir plusieurs) de ces éléments merci de bien vouloir aller vous faire mettre lire un autre article.


Il est des films tel Citizen Kane, Apocalypse Now ou encore Douze Hommes en Colère qui ont marqué l'histoire du cinéma, que ce soit par des scénarios finement ciselés, des performances d'acteurs à couper le souffle ou des choix de réalisation audacieux et novateurs.
Et à côté de ces œuvres, dans un petit coin sombre et malodorant se trouvent le côté obscur des films marquant de l'histoire du cinéma, les bobines de trucs un peu gênants qu'on ose pas jeter aux ordures de peur de perdre quelque chose d'important mais qu'on ose encore moins regarder de peur de perdre quelque chose d'encore plus important (ses capacités mental) et accessoirement de mourir d'une attaque cérébrale. Parmi ces chefs d’œuvres du n'importe quoi le plus absolu il est un nom qui reviens souvent, Dünyayı Kurtaran Adam ou L'Homme qui sauva le monde plus connu dans nos douces régions d'internet sous le nom de Turkish Star Wars.
Etant donné la quantité astronomique de chose que j'ai à écrire sur ce chef d'œuvre je passerai rapidement sur les habituelles informations lourdingues, tout juste précisera on que le film bien évidemment turque est sorti en 1982 et que le rôle principal est tenu par Cüneyt Arkın, un habitué du nanar turc. Ne perdons à présent pas plus de temps et lançons nous donc dans l'expérience passionnante qu'es le visionnage de ce film.
Après un générique écrit avec une jolie police de texte arrondie sur fond de musique globalement insupportable (comprenez une boucle de cinq secondes composé par un tétraplégique sourd sur un clavier à deux touches) le film s'ouvre sur une splendide séquence d'exposition qui nous présente le background du fil. Dès cette première scène je me trouve dans une merde noir puisque les textes, il faut le dire pas franchement aidé par le français dégueulasse approximatif des sous-titres, repoussent les frontières du compréhensible (et parfois de l'orthographe).
D'après ce que j'ai compris le film se passe dans le futur de l'avenir ou l'humain du futur qui n'est plus en guerre avec ses semblables du futur a conquit l'espace grâce à des vaisseaux de l'espace du futur. Sauf que l'homme de la Terre entre alors en guerre avec des hommes pas de la Terre, ces derniers forment l'empire galactique du mal (ou une connerie du genre) et sont menés par un guignolo encapuchonné très originalement surnommé le sorcier (le guignolo encapuchonné du futur étant sans doute déjà prit) dont l'objectif est de devenir immortel, pour cela ils font péter la Terre dans une guerre nucléaire grâce à leurs propres vaisseaux du futur. La Terre est alors réduite en un amas de petits morceaux, (enfin il me semble puisque dans les dialogues d'après les personnages parlent de la Terre comme si elle n'avait pas été explosé ce qui est pourtant explicitement dit dans l'intro) les humains de la Terre fabriquent alors un champs de force protecteur du futur qui apparemment ne peut-être outrepassé que par le cerveau d'un humain de la Terre du futur, ainsi le sorcier cherche à obtenir un cerveau pour faire péter les restes de la Terre qu'il a déjà fait péter (chez moi on appelle ça de l'obstination), cependant les humains de la Terre envoient leurs deux meilleurs guerriers du futur (turcs évidemment puisque les ricains coutaient trop cher) pour tataner les méchants (du futur cela va sans dire).
J'ai probablement romancé le tout mais voilà plus ou moins le point de départ du film, en somme on a pas encore commencé qu'on pédale déjà dans la semoule.


La première scène à proprement parler arrive juste après et c'est là que les vrais problèmes commencent.
Murat notre héros et son pote le prince Ali (bon ok le prince c'est moi qui l'ai rajouté) à bord de leurs vaisseaux du futur (piqués à Star Wars) partent à l'assaut du sorcier et de sa flotte de vaisseaux (piqués à Star Wars), s'ensuit alors une bataille spatiale spectaculaire (et piquée à Star Wars) lors de laquelle nos braves zéros trucs (... désolé) font exploser moult vaisseaux (de Star Wars) avant de s'écraser sur une planète inconnue.


Ce qui est beau dans une scène d'ouverture réussie c'est quand elle parvient à réunir toutes les caractéristiques et les éléments clés qui font le sel du long métrage. En ce sens l'introduction de Turkish Star Wars est une franche réussite puisque l'on pourrait grâce à elle seule synthétiser tout le concept du film.
En premier lieu une énorme invitation à aller se faire brutalement sodomiser dans un sombre recoins adressé au copyright. En effet les acteurs "jouent" (si tant est que l'on puisse estimer qu'ils jouent) devant un fond vert sur lequel sont diffusés des images de l'épisode IV de Star Wars, après tout quel moyen plus rapide de plagier que de reprendre directement des images de l'original ?
En second lieu la prise de son que l'on pourrait qualifier d'aléatoire puisqu'au moindre bruitage le volume et la qualité de la musique chutent drastiquement. Ajoutons à cela la qualité de son à peu près aussi audible que si le tout avait été mixé sur une cuvette de chiotte et vous comprendrez vite que les une heure et demi que dure le film s'apparente à un véritable calvaire auditif.
Enfin comment ne pas évoquer le montage supra-épileptique du film à côté duquel la fin d'Armageddon pourrait se faire passer pour Birdman ? C'est bien simple il est véritablement devenu la marque de fabrique des productions cinématographiques turcs et n'a à proprement parlé aucun sens puisque des images sélectionnés aléatoirement sont incrustés de façon toute aussi aléatoire dans les bobines du film.


Mais revenons en à notre histoire. Murat et le prince Ali se retrouvent donc sur une planète inconnue semblant de prime abord déserte, mais abritant en réalité des stock-shots de la pyramide de Kheops et du Sphinx de Guizèh et donc les restes d'une ancienne civilisation (qu'on observera sur un massacre musical de Toccata et fugue en ré mineur de ce bon vieux Jean-Sébastien Bach qui doit maintenant se sentir étrangement salit). Nos deux héros étant des beaufs émérites, Murat suggère à Ali de siffler, des fois que la planète soit peuplé uniquement de femmes pour les attirer. (autant vous prévenir de suite, le film se maintiendra au minimum à ce niveau de connerie tout du long) Mal leur en prend puisque les autochtones sont en réalité des figurants portant des costumes de squelettes en mousse. Débute alors un combat débilo-crétin, premier d'une longue lignée lors duquel les héros et les vilains se savatent joyeusement la bouche dans un grand n'importe quoi des plus anarchique. Malgré leur farouche résistance les deux héros sont finalement capturés par les squelettes aidés de soldats de l'empire intergalactique du mal et emmenés jusqu'à un camps ou le méchants tuent de pauvres humains (ils pourraient tout aussi bien leur prendre leurs cerveaux et les filer au sorcier mais bon ça semble contreproductif puisque dans ce film tout le monde fait n'importe quoi) et les font s'affronter dans des arènes de gladiateurs. Les deux héros trouvant tout ceci fort peu glop, ils décident de castagner les vilains lors d'un nouveau combat sans queue ni tête au terme duquel ils arrivent à libérer les prisonniers humains. Tout le monde se cache alors dans une caverne faisant office de catacombes et nos deux héros après avoir prit le temps de "sympathiser" (comprenez lancer trois regards et un sourire niais niais) avec une humaine et son petit frère commencent à parler philosophie avec un vieux qui leur explique qu'ils appartiennent tous à la race humaine et que seul des humains peuvent vaincre le sorcier et son empire intergalactique du mal. (pour les trois débiles au fond qui ne suivaient pas) Constatant l'occasion en or qui s'offre à lui de détruire tout ses ennemis, le sorcier invoque alors des momies à partir des cadavres embaumés se trouvant sur place et les lance à l'assaut des humains. Bon ça fait quand même la troisième scène de baston débile d'affilé et la chorégraphie ne change pas d'un iota par rapport au bagarres précédentes, en gros les gentils font n'importe quoi, les méchants aussi, les méchants sont des trous du cul et se font donc mettre à terre de manière extrêmement crédible et d'autre méchants arrivent pour prendre leur place. Le seul point qui mérite ici d'être souligné c'est que cette scène est la première ou les fameux nounours roses entrent en scène, ces bestioles qui seront présentes pendant tout les reste du film sont en effet restés dans les esprits comme l'un des emblèmes du film, je vous laisse vous faire votre avis sur le pourquoi du comment de la chose... Finalement les humains se font submerger par l'armée des figurants en costume et les deux héros parviennent à s'enfuir avec la fille et son frère, arrive alors une scène juste prodigieuse. Dans un nanar il est monnaie courante de trouver des scènes de remplissage défiant la logique ou des personnages font vraiment n'importe quoi du moment que ça ajoute un peu de temps à la durée totale du film, c'est à cette catégorie de scène que l'on peut par exemple ranger tout les passages ou les protagonistes bouffent dans Beowulf. Et bien nos amis turcs (ou juste les turcs si vous ne souhaitez pas particulièrement être leur ami) ont décidé que oui il ferait pire que Christophe Lambert et ses compères, dans cette scène Murat et le prince Ali s'entraînent en cassant des cailloux en mousse et en plastique sur le thème musical d'Indiana Jones (qui représente d'ailleurs à lui tout seul une bonne moitié de la bande-son) puis ils s'entrainent à faire des sauts avec des cailloux (eux aussi en mousse et en plastique mais pas les même qu'avant puisqu'ils ont succombé à la force de frappe turc) attachés aux jambes, cette scène est plus importante qu'il n'y parait puisqu'elle nous permet d'observer la technique de combat qui sera la plus usité par nos fiers héros du futur, le saut sur trampolines hors champs. (une spécialité nanarde mais également turc !)
Bon comme le remplissage ça va bien cinq secondes nos héros repartent en quête de... J'avoue que je sais plus trop, logiquement ils devraient chercher un vaisseau puisque le sorcier est toujours caché dans le sien mais bon comme ils ont l'air de marcher au pif (un peu comme le scénariste qui n'est autre que Cüneyt Arkın lui-même) on va admettre que tout est sous contrôle. Nos héros repartent donc après que Murat ait fait un bisou sur le front de la nana (oui c'est débile, je vous avait averti) et arrive à la cantina de Mos Eisley, ou plutôt dans la version turc über-fauché de la cantina.
Et je vous laisse à présent deviner la scène sur laquelle le film va enchaîner :
- Réponse A) Une scène de baston
- Réponse B) Une scène de baston débilo-crétine
- Réponse C) Une scène de baston débilo-crétine avec des nounours roses
-Réponse D) Obi-Wan Kenobi


Et bien évidemment la bonne réponse était la réponse E, une scène de baston débilo-crétine avec des nounours roses et des mecs déguisés en chinois. (c'était moins cher que les ninjas) Pas grand chose à dire de plus sur cette bagarre, elle est dans la moyenne des trucs crétins que propose le film même si on peut commencer à avoir des saignements incontrôlés des oreilles sans-doutes liés au fait que ces PUTAINS d'oursons roses ne pousse qu'un seul et unique crie, probablement obtenu en faisant brailler un stagiaire dans un tube en aluminium. (si tant est qu'un pauvre bougre ait eu la malchance de faire un stage dans ce merdier)
Les héros lattent les nounours et les chinois mais sont finalement capturés des soldats de l'empire intergalactique du mal (souvenirs souvenirs) et menés devant les grand sorcier qui a également capturé les deux personnages secondaires inutiles que sont la femme et l'enfant. Murat est alors mené par le robot tortionnaire d'enfants face au sorcier pendant que le prince Ali tente de se faire parle avec la reine démoniaque qui n'est autre que la femme du sorcier, enfin il me semble... (et il tente aussi de se la faire) Le sorcier et Murat parlent le méchant pas beau qui sent mauvais sous les aisselles et sans doute aussi dans la bouche tente de convaincre le gentil tout beau et tout propre qui sens bon le sable chaud de le rejoindre parce que comme ça ils formeront un duo beaucoup trop awesome, le gentil lui dit d'aller se faire foutre un œuf, le sorcier se vexe (pourtant c'était pas dit méchamment) et révèle
à Murat qu'il possède déjà un cerveau humain et qu'il est à moitié con puisqu'il est par conséquent parfaitement capable d'envahir la terre depuis le début de ce ramassis de sac à merde de film, comme le méchant est méchant il menace de faire des trucs de méchant à la copine du héros et au mioche. (genre les tuer, oui ça rentre dans la catégorie trucs de méchant) Murat s'énerve aussi, il tatane les soldats de l'empire et les sbires nounours qu'il commence d'ailleurs à démembrer à mains nues, il est vite rejoins par Ali qui, en ayant marre que la reine des méchants se paye visiblement sa poire est venu aider son pote à casser de l'ourson rose. Les deux héros sont finalement submergés par les méchants et se font capturer. (étant donné qu'ils étaient déjà sensé être prisonnier on peut considérer que le film commence à avoir des problèmes de répétition)
Le sorcier qui en a ras le cul des héros décide de les enterrer vivants en leur versant du plâtre sur la gueule, comme entre temps il s'aperçoit que c'est probablement le plan le plus naze depuis l'invention du plan naze par X méchant random et qu'en plus les héros arrivent à s'extraire sans peine de la terre il décide de les envoyer dans une arène de gladiateurs à la place parce que c'est plus épique et que ça permet de recycler un décors. (ah et puis il bute la reine aussi, enfin bon pour l'utilité qu'elle avait aussi...)
Murat se retrouve donc dans l'arène du début du film face à un genre de truc qu'on va appeler le golem parce qu'il ressemble tellement à rien que c'était soit le golem soit le truc qui ressemble à rien, et emploie sa nouvelle technique, le saut sur trampoline hors-champs feintant les coups du golem avant de littéralement lui sauter dessus sous les applaudissements des humains présents sur place. Murat retrouve sa copine et est ensuite conduit dans une mosquée pour l'une des scènes les plus improbables du film, puisque le vioc de la caverne du début nous explique que l'Islam c'est vraiment trop bien, que les musulmans sont tous des gentils et que la guerre, la misère, la faim dans le monde et la monté de Donald Trump dans les sondages sont de la faute de ces gros tas de fumier puant que sont les athées, on nous explique ensuite que les sages de la tribu des turcs ont forgé une épée qui déchire tout et dont l'obtention pour s'avérer utile pour sauver le monde. Murat guidé par sa copine se dirige vers la montagne ou est caché l'épée (au passage il pète encore la gueule à des sbires improbables dont une espèce d'hystérique armé d'un nunchaku) pendant que le prince Ali toujours à bord du vaisseau des méchants est torturé mais il tient bon grâce au pouvoir de l'amitié et à celui des scénarios qui niquent la logique.
Murat lui, arrive dans un nouveau temple pour la seconde partie du diptyque des scènes crétino-religieuses, on y apprends que les athées persécutaient les croyants (ce qui fait de Turkish Star Wars une magnifique uchronie) et que ces derniers menés par Jésus-Christ en personne tabassèrent sévèrement leurs tronches aux athées pour l'amour du monothéisme. Mais l'heure n'est plus au background pseudo religieux puisque Murat se trouve à présent face à la fameuse épée en carton de la mort qui tue tout et que ces feignasses de scénaristes n'on même pas prit la peine de nommer et que j'appellerais donc la Fucker-Sword, qui est gardé par deux hommes statues étrangement similaires à ceux que l'on peut croiser devant Beaubourg à Paris. Murat bastonne les gardiens et prends l'épée ainsi que le cerveau antique qui va avec, et au sortir du temple il se retrouve face à face avec Ali qui se trouve malheureusement être sous l'influence du sorcier et qui tente de prendre l'épée. S'ensuit alors un duel fratricide déchirant (et crétin) au terme duquel Murat terrasse Ali ou plutôt une projection mental de ce dernier avec l'épée. Notre turkish héros sort du temple et combinant sa technique du trampoline hors-champs et la toute puissance de la Fucker-Sword commence à décimer les hordes de méchants qui s'approchent et libère ensuite Ali de la machine qui le torturait. Ce dernier loin d'être reconnaissant assomme Murat et prend l'épée pour la donnée au vieux et ainsi vaincre le sorcier. (donc exposer son plan à son ami c'était trop compliqué pour cette espèce de grosse ouiche lorraine ?) Manque de bol le vieux n'était pas le vieux mais en réalité le sorcier qui s'empare ainsi de l'épée et du cerveau et maitrise à présent le plagiat turc de la force. Murat tente d'intervenir et, bien qu'il parvienne à récupérer l'épée est une nouvelle fois feinté par le méchant qui retourne sur son vaisseaux à présent munit d'une arme capable de détruire la terre. Les héros sont à nouveaux coincés dans la caverne du début, (histoire de vraiment recycler tout les décors du film) le prince Ali tente alors de sortir et meurt tué par une chute de cailloux dans une scène n'ayant rien à envier à la mort de Marion Cotillard dans cette purge de The Dark Knight Rises. Murat très triste décide on ne sait pas trop pourquoi de faire fondre sa Fucker-Sword dans un genre de chaudron d'ou il sort des gantelets on ne sait pas trop comment, en d'autres circonstances j'aurait pu râler contre le nawak absolu du scénario mais comme il ne reste que dix minutes de film je laisse couler.


A présent munit des Fucker-Fists (parce que oui les gantelets non plus n'ont pas de nom) Murat sort de la grotte et commence un bon gros carnage de toutes les bestioles qu'on a pu voire dans le film, nounours roses, squelettes de carnaval, momies, golems et même le robot tortionnaire d'enfants se font tous joyeusement arracher la tête à grands revers de gantelets et autres saltos acrobatiques sur trampoline dans un final grand-guignolesque au possible. Le sorcier apparait alors et, coup de théâtre sa véritable identité n'est autre que J. J. Abrams puisqu'il tente d'agresser les héros à grands coups de lens flare. Murat esquive tout les assauts du sorcier (que ce soit les lens flare, les lances ou les shurikens/roulettes à pizza) et lui explose la tronche à coups de poings avant de le trancher en deux dans un déluge d'effets visuels resplendissants. Ayant enfin accomplit sa mission Murat rentre chez lui sous les applaudissements des humains.
Le méchant est vaincu, le héros a gagné et le mot FIN (en turc) apparait enfin à l'écran alors que le thème d'Indiana Jones est massacré une ultime fois.


Alors au final que penser de Dünyayı Kurtaran Adam ?
Vous l'aurez compris Turkish Star Wars est un nanar de compète, un véritable mastodonte de mauvais gout vaguement assumé et d'amateurisme difficilement assumable. C'est d'ailleurs sans doute ces raisons qui font son incroyable popularité sur internet, ça et le plagiat parfaitement honteux de Star Wars d'une part mais aussi de moult autres films via la bande-son, Les Aventuriers de l'Arche Perdue en tête.
En définitive Turkish Star Wars s'avère être un film très plaisant que ce soit seul ou à plusieurs, son côté ultra imaginatif souvent absent des nanars plagiats lui ajoute une dose de sympathie non négligeable, sympathie encore accrue par les sublimes boulettes visuelles qui jalonnent le film, (il n'est par exemple par rare de voir des cheveux sur la pellicule) attention cependant, il faut avoir le cerveau et les oreilles bien rodés pour pouvoir supporter le montage typique turc et l'ambiance sonore absolument abominable qui font beaucoup au charme putride du film.


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Le_Monde_Du_Caca
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Créée

le 24 déc. 2015

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