B(o)uzz médiatique
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Evan Goldberg et Seth Rogen sont-ils devins ou sont-ils des experts en géopolitique ? Deux questions judicieuses après visionnage de "The interview", co-écrit par les deux zigotos à qui l'on doit entre autres "This is the end". "The interview", réalisé par Seth Rogen lui-même, en 2014, est une farce cinglante qui a encore plus de sens aujourd'hui. Deux raisons essentielles à cela. La première s'appelle Kim Jong-Un, le petit Nord-coréen nerveux qui veut plus que jamais atomiser les États-Unis, la deuxième s'appelle Donald Trump, le grand nerveux WASP aux cheveux orange qui veut plus que jamais atomiser la Corée du Nord. Grâce à l'actualité du moment, "The interview", le cocktail déjà bien barré de guerre nucléaire et de démontages en règle de certaines institutions américaines (la CIA pour ne pas la nommer), mais aussi et surtout les médias, plus précisément la télévision devient pour le coup encore plus fun qu'il y a quatre ans. Grand fan de la culture Yankee, Kim Jong-Un a trois passions dans la vie : le Basketball (celle-ci est vraie), "The Big Bang Théory" et surtout le talk-show débilisant : "Skylark Tonight" du grand David Skylark (hilarant James Franco), présentateur-vedette égocentrique chaperonné par son ami et producteur Aaron Rappaport (Seth Rogen). Fatigué par la crétinerie ambiante du "Skylark Tonight", Aaron rêverait de donner aux téléspectateurs autre chose.
que la moumoute de Rob Lowe ou les fornications zoophiles de Matthew McConaughey
Alors l'opportunité d'interviewer le leader nord-coréen serait une façon habile de redorer le blason d'une émission cantonné à récurer les chiottes du show-biz. Encore plus fort que Frost/Nixon, le monde entier va assister au face-à-face David Skylark/Kim Jong-Un ! Et voici nos deux Américains à Pyongyang. Le "pays du matin calme" ne va pas le rester très longtemps ! Goldberg et Rogen nous propulsent dans un pur délire bien moins crétin qui l'en ait l'air. Évidemment, on n'échappe pas à l'humour sub-ceinturien bien graveleux (marque de fabrique du tandem) qui nous gratifie de quelques grands moments qui resteront dans les annales (ou anales) c'est au choix. Mais le film est avant tout un brûlot incandescent sur la propagande, les manipulations médiatiques de tous bords et de toute nation (Orient ou Occident). Le culte de la personnalité et ses mensonges n'ont rien à envier au culte de la TV réalité et ses "Fake news"...Purement d'actualité !
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Créée
le 17 févr. 2018
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