B(o)uzz médiatique
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À vrai dire, il faut une sacrée dose de tolérance pour voir cette comédie lourdingue. Mais au-delà de l'humour graveleux et des répliques scatologiques, le film tourne parfaitement en dérision deux choses: d'une part le despotisme ridicule d'un homme avide de pouvoir, et de l'autre la bêtise crasse du divertissement à l'occidentale, personnifié avec brio par le duo Franco/ Roguen.
Et c'est en fin de compte ce qui est intéressant: loin d'être uniquement une critique du pouvoir autoritaire nord-coréen (ce qui le réduirait à une vulgaire propagande américaine, ce qu'elle était peut-être à l'origine), c'est aussi et surtout la satire d'un monde occidental qui se vautre sans honte dans la société du spectacle que Guy Debord, en son temps, dénonçait déjà comme une forme de dictature de la pensée et une excitation obscène des pulsions individuelles . En ce sens, le film, par son manichéisme, nous invite généreusement à ne choisir ni l'un, ni l'autre, des modèles, deux formes, finalement, de dictatures.
Créée
le 16 avr. 2020
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