L'Ivresse de l'argent par Laurent Doe

Comme je n'ai toujours pas vu "The Housemaid" malgré les éloges qu'il a reçu, je me suis dit qu'il ne fallait pas que je rate le film suivant de Im Sang-soo (alors tout les noms et prénoms sont vérifiés sur wiki, je ne maîtrise pas le coréen encore, déjà qu'ils se ressemblent tous, oups....).
Bonne ou mauvaise idée ? je ne sais pas encore, j'avais même une envie de quitter la salle, dû à l'impression de perdre mon temps, le film étant froid, sans âme, il ne se passe rien mais il y a cet esthétisme et il faut bien l'avouer, la beauté de Hyo-jin kim qui est le rayon de soleil de ce drame.
Elle n'est pas seule, Kim Kang-woo aussi, le duo fonctionne très bien et permet de rester dans le film, de découvrir petit à petit la merde qui se trouve sous la luxure et ça pue beaucoup mais ça, on le savait déjà.
Au contraire de Yun Yeo-Jung (putain, je vous jure que c'est plus long de bien orthographier leurs noms que d'écrire la critique, fatiguant), qui représente ce que je déteste dans le cinéma asiatique mais aussi espagnol et italien, l'actrice qui en fait des tonnes et devient ridicule, faisant rire alors que ce n'est pas le but, tellement elle est lamentable, ce qui a pour effet de s'en taper complètement d'elle.
La froideur du film correspond à l'univers qu'il décrit ou l'humanité n'a plus lieu d'être, se moquant du travailleur, cet être inférieur dont l'avenir les indifférents ou la prise de conscience est prise pour de la faiblesse et mène à la perte. Sois tu acceptes l'argent, sois tu crèves est leur credo, pas besoin de violence physique, elle est dans les mots, immoral.
Au final, ça se laisse regarder comme une belle peinture par la grâce de belles nymphes et la description de cette famille pourrie.