Délire schizophrène ou fable mystique?
Pendant une grande partie du film j'étais complètement en phase avec la critique de LeYéti. La direction mystique que prenait Lee avec ses effets visuels saturés de fluos et son approche mièvre voir irréelle de l'histoire commençait à me faire décrocher. Et puis, sur la fin l'ambiguïté surgit, offrant une toute nouvelle interprétation, plus subtile, plus crédible aussi. Du coup le film gagne une grande profondeur avant de conclure de la plus belle des manières, sans trancher entre les deux versions, laissant le spectateur dans l'expectative et l'interprétation. On balaie du coup tout le film une nouvelle fois à la recherche d'indices, de sens ou de preuves allant dans un sens ou dans l'autre et on s'aperçoit que tout est équilibre et ambivalence. Que voir dans un reflet...