Coline Serreau dans une version pseudo-moderne du "bon sauvage" de Rousseau.
Le scénario défend (lourdement) l'idée qu'il n'y a rien de bon dans la modernité, et qu'à part les aborigènes et autres peuplades traditionnelles tout est bon à jeter sur la terre. Pourquoi pas ? Le truc c'est que :
- Le scénario est mièvre, dégoulinant de bons sentiments bidons et sans surprise.
- Malgré une distribution correcte, le jeu d'acteur est risible. On perçoit confusément que la mise en scène n'y est pas pour rien. Demander à un acteur, aussi compétent soit-il, de jouer une scène grotesque, c'est l'assurance d'avoir effectivement du grotesque.
- Serreau n'a pas pu s'empêcher de mâtiner son histoire de paranormal à 2 centimes. Télépathie, "les hommes n'utilisent que 10% de leur cerveau", télékinésie, connexion avec le cosmos... ça pue le new-age niais.
Bref, un navet insupportable.