La belle refusant une union atypique exigée par la force se réfugie momentanément dans le rêve en se laissant emporter tout le long de la découverte d'un site lugubre et endormi dont les rares manifestations sont des yeux aux visages de pierres et aux narines enfumées ou bien les caresses insensibles de quelques rideaux gonflés par des vents surnaturels.
" En plus d'être laid, je n'ai point d'esprit. Vous avez l'esprit de vous en rendre compte."
La bête triste, solitaire et repoussante carbonisée par son isolement métamorphose de son intuition à sa réalisation son besoin de ressentir en imposant maladroitement à la belle son envie d'être perçu en qualité d'humain malgré sa bestialité.
"Vous me flattez comme on flatte un animal, mais vous êtes un animal".
Tout en respectant le diktat imposé par un occupant, un cinéaste courageux délivre en catimini un message d'espoir régénérant secrètement grâce à une poésie libre et intemporelle une population éteinte sachant décoder toutes ces images surréalistes.
Reprenez-vous, rugissez !
Par l'intermédiaire d'une bête à l'agonie, la belle s'adresse à Marianne temporairement sur le flanc dont la résistance sera l'ingrédient principal de sa future délivrance.