La belle et le clochard
Le film débute quand Lady n'est qu'un chiot. Cette "première partie" est pour moi la plus réussi, ce qu'on voit à l'écran est exactement ce qu'on peut vivre avec un chiot. Quand cette petite boule de poil arrive dans nos vie, on essaye toujours de lui faire comprendre sa place dans la maison, ce qu'elle peut et ne peut pas faire et évidemment par moment nous craquons devant leur jolie minois. Tout est beau dans le meilleur des mondes comme cette scène où ils sont tous autour du feu et que les maîtres ce disent qu'ils ne pourraient être plus heureux.
Puis un élément perturbateur arrive, le bébé. Encore une fois tout est crédible à l'écran ( l'ayant vécu). Nous laissons de coté notre chien pendant un peu moins de 9 mois, nous sommes en plein préparatif et stresser de l'arrivée du bébé. Puis il est là et c'est un tel bonheur que l'on fait partager, même à notre animal. D'où la scène de lady et ses maîtres au dessus du berceau, puis la protection que le chien va instinctivement avoir à vouloir protéger cet enfant ( en tout cas ça étais le cas pour la mienne) je m’étend sur tout ceci car ce qui est retranscris à l'écran respire la vérité, la sincérité et je tenais a approfondir.
Mais la Belle et le Clochard ce n'est évidement pas que ça, c'est avant tout une histoire d'amour entre deux être que tout oppose au niveau de la classe social. Disney réussi une nouvelle fois a soulever des questions sur des sujets important de notre société. En revanche par rapport au long paragraphe d'avant, où le film prenait son temps en installant bien le contexte, j'ai trouver leur histoire d'amour trop expéditive et cela manque de crédibilité. Malgré des scènes romantique et attachante, la scène des spaghettis, la nuit passé dehors jusqu'au lever du jour etc.. Tout ceci est très mignon, mais le reste ne sonne pas crédible et la fin m'a gêner. Je pense que j'aurais préférer une histoire d'amitié réussi, qu'une histoire d'amour ratée.
La mise en scène est le gros point fort du film, le plan de caméra est pratiquement tout le temps au niveau des chiens, on ne voit que très rarement le visage des humains cela nous fais complètement rentré dans la peau des personnages. Les seules humains dont on voit le visage sont la Tante tyrannique, qui apparaît comme la menace. Du coup on nous montre son visage. Les italiens sont bourrés de clichés mais bon pour l'époque on ne peut pas trop leur en vouloir. L'animation est encore une fois monter d'un cran comparer aux anciens Disney, nous offrant une qualité vraiment haute avec des scènes marquantes comme celle du combat entre le clochard et le rat.
Les personnages sont quand à eux réussi, Lady est un chien naïf qui ne connait rien du monde qui l'entoure. Le clochard est un personnage coureur de jupon qui aime sa liberté et qui en veut aux hommes, suggère t'il qu'il a été abandonné? Je pense que oui et je vous en laisse juge. Les personnages secondaires sont également réussi, même si les chiens du chenil sont un peu trop caricaturaux.
Les chanson et la musique sont bien avec des moment marquant comme la chanson des siamois ou celle de la scène des spaghettis.
Malgré une histoire d'amour peu emballant (pour moi), j'ai apprécier ce film est passé un jolie moment à m’émerveiller par cette belle animation et cette ingéniosité de plan de caméra.