5
L'exubérante dépressive
Si les références formelles à Dolan et plus encore à la Nouvelle Vague sont évidentes, ce n'est pas pour autant que le premier long-métrage de Monia Chokri, La femme de mon frère, n'a pas de...
le 26 juin 2019
13 j'aime
Exubérant, ostentatoire tout en étant d'une grande simplicité, la femme de mon frère tient de l'ovni cinématographique. Ce portrait d'une trentenaire narcissique et névrosée arrive parfaitement à être épuisant à force d'être survolté. Mais toutes ces exubérances, ces dialogues électriques, ce cynisme froid, cette ironie glacée se déroulent au détriment de toute émotion. On voudrait rire, mais on n'y parvient pas. Pleurer non plus. On reste mi-figue, mi-raisin, entre ironie et consternation. Un peu hésitant.
5
Écrit par
Créée
le 11 janv. 2020
Critique lue 109 fois
D'autres avis sur La Femme de mon frère
6
Premier film à l’univers intéressant au duo principal impeccable mais qui pêche par sa durée excessi
Monia Chokri est une actrice québécoise reconnue, notamment pour être une fidèle du jeune prodige Xavier Dolan. Elle passe pour la première fois derrière la caméra et nous livre son premier film, «...
Par
le 11 juin 2019
13 j'aime
6
Tu peux faire mieux, Monia
Oui, le film de citadin trentenaire dépressif est un genre cinématographique à part entière, qui se décline ici à Montréal. Et, oui, je reconnais bien volontiers ne pas être un inconditionnel du...
Par
le 7 juil. 2019
10 j'aime
3
Du même critique
10
Emballant !
D'une simplicité incroyable, d'un trait épuré, Emilie Tronche nous embarque dans la prime adolescence avec une série absolument excellente, faite de petits instants, de regards, de réflexions sur...
le 12 mars 2024
41 j'aime
2
La technologie, une religion qui s'auto-réalise
Sapiens, le précédent livre de Yuval Harari, cette grande fresque de l’humanité a permis à des millions de lecteurs de se sentir intelligents, de comprendre notre aventure humaine sur plus de 300 000...
le 29 août 2017
31 j'aime
14
2
Du cinéma naphtaline !
Scorsese reste un grand conteur. Malgré les longueurs, les digressions, la fadeur de l'ensemble, il nous embarque à grand coup de nostalgie dans cet univers de mafia disparue, qu'il a tant raconté...
le 1 déc. 2019
24 j'aime
2
