Une jeune fille que tout accuse du meurtre de sa meilleure amie. De nombreuses scènes de procès. Une accusation convaincue de sa culpabilité, une défense qui ne veut que la miséricorde. Ce doute permanent, cette certitude aussi, aucun élément de l'enquête n'arrivant à la conclusion d'un autre meurtrier possible. Et ce dernier petit geste, qui s'il ne prouve pas totalement la culpabilité, l'esquisse néanmoins, mais avec une marque de profond regret de la part de l'accusée, ce qui est déjà une grande victoire qui affirme haut et fort, selon moi, que tous les coupables ne sont pas bons à mettre en prison, voire qu'aucun coupable ne l'est, mais il y a ce dilemme existentiel : s'il n'y avait pas de procès ou un procès sans enjeu, la réflexion des coupables serait-elle la même ? Je ne pense pas, et il y aurait bien sûr une horrible impunité et sentiment d'impunité. L'anarchie ? Terrain glissant, et de toute façon l'anarchie n'est pas naturelle. (même sans Etat, des groupuscules de reformeraient spontanément avec leur propres lois) Reste l'espoir qu'un monde sans lois serait stable et harmonieux, mais il faudrait une sacrée confiance en l'humanité... or, chaque vie est tellement différente des autres... constat qui ne fait l'objet d'aucune science digne de nom à ma connaissance. (ce qui s'en rapproche le plus sont les péchés chrétiens)