Boulimie au cinéma

Putain de leçon cette leçon de piano. Et si je dis ça c'est que c'est une vraie leçon de mise en scène. On peut pas faire plus évident, tout les effets possibles de mise en scène sont collés dans le découpage de Jane.

MAIS ELLE EST OÙ JANE BORDAYL §§§

Ouais c'est beau, élégant, avec un message qui touche les pucelles dans l'âme de 7 à 77 ans. Vous avez vu comme il est sauvagement beau Harvey Keitel, c'est une bête mais il comprend les femmes lui (Sans doute parcequ'il a était élevé par des sauvages vu ces tatouages pas clichés). Puis au moins dans ce film on incorpore les personnages à la mise en scène: Salut je parle pas sauf avec mon piano, alors mon film s'appellera DAS PIANO (dans la langue de Bismarck), on me coupera les doigts pour me punir (// on me prive de la parole, la condition de la Femme, blabla = SUPER MÉTAPHORE), et je veux mourir avec mon piano (parceque je suis une émo avant l'heure).

Alors oui c'est bien fait, la mise en scène est là, le scénario est académiquement parfait, et c'est minutieux: La scène du débarquement sur la plage, les cadrages utilisés au moment où la petite salope trahis sa mère, les maoris qui veulent mettre une tatane à l'acteur pendant la pièce parceque ces gros débiles de sauvages sans éducation ne comprennent pas ce qu'est la fiction (Sinon j'adore Tintin au Congo), la musique de Michael Nyman ( <3 ),...

C'est académique, facile*, plein de cliché acceptable, bref il n'y a aucune prise de risque.
Puis merde quoi, quand on a le professeur Grant dans son film, on rajoute des dinosaures !
(Note à moi même: Faire un film avec un dinosaure qui joue du piano)

*Exemple de facilité de mise en scène: Au moment où elle "meurt", le piano s'arrête. Genre t'as vu la musique elle est morte dans son cœur... Désolé mais moi je peux pas. J'adore la chantilly, mais j'en met pas dans mon kebab.